jeudi 30 août 2012

Autres essais, autre style


On en parlait depuis plus d'un an, et voila que le navire a pris la mer. C'est une autre silhouette, une autre approche de la mer, d'autres marins à la manoeuvre.

Le programme de livraison etait chargé en cette fin du mois d'Aout, et je rentre à peine d'une autre sortie en mer, mais cette fois sur un navire rapide de service aux Plateformes pétrolières.
Fast Service Intervention Vessel, FSIV, dans le jargon de l'Offshore : 53m de long 10 de large, 4 moteurs développant une puissance aux alentours de 7.000Cv, il devait etre capable de naviguer à plus de 30 noeuds, nous avons atteint sans forcer les 31.5 !!! Premièr challenge relevé.


Pleine Balle, ou presque! 25 noeuds

Pour prendre ces photos, il a fallu mettre à l'eau un Zodiac équipé d'un 25 Cv seulement, envoyer le FSIV faire son demi tour a quelques miles de nous, puis le laisser revenir en prenant de la vitesse. Ensuite on a essayé de suivre. Sans succès, tout au plus quelques secondes sur une route parallèle alors que sa vitesse ne dépassait pourtant pas les 25 Noeuds, et puis il s'est éloigné, très vite, très impressionnant!
Sacré beau bateau tout de meme!!
La vitesse maximale a bien été atteinte, au grand soulagement de nos architectes, mais le chantier n'est pas encore achevé. C'est un premier de série, et comme souvent de nombreux détails n'ont pas été correctement appréhendés au moment des études. Beaucoup de modifications en cours de montage, beaucoup de temps perdu, un peu d'énervement, et finalement beaucoup de fatigue au sein de nos équipes de finition et d'essais.

Coup de chapeau, et on en a au moins 4 autres identiques à livrer sous 1 an! 




samedi 25 août 2012

Essais-Peche

Lever de soleil sur la mer de Chine
Étape ultime avant la livraison du navire, chacun de nos thoniers doit prendre le large pour tester le bon fonctionnement de tout le gréement de pêche. Ce que nous appelons, "essais-pêche" ne sont en pratique qu'une mise en situation de pêche au thon, mais en espérant pour cette première fois ne rien prendre dans le filet!

J'avais participé à ceux du MANAPANY, puis malheureusement occupé ailleurs je n'avais pas pu prendre la mer pour les deux suivants. Les essais du BELOUVE m'ont permis de rattraper le retard.
Le filet est un immense rideau, de 1800 m de long et d'un tombant de plus de 300m, avec une poche qui plonge encore plus profond. Afin de limiter les risques de perte totale du filet par crochage sur le fond en cas de problème, il faut aller chercher de profondeurs supérieures à 1000m. Le tombant du plateau formé par les alluvions est repoussé par le puissant Mékong à plus de 150 miles des cotes du Vietnam.
Nous quitterons donc le quai le soir vers 16h, à marée haute, et descendrons le fleuve à 14/15 noeuds, le courant aidant jusqu'à VUNG TAU ou nous débarquerons le Pilote à la nuit tombante, avec devant nous une nuit de mer qui nous permettra d'arriver sur la zone d'essai à l'aube. L'essai est programmé à 6 heures du matin.

La pluie balaye le pont arrière dans la nuit
La descente du fleuve se fait sous un orage permanent, les nombreux éclairs créant une atmosphère ensorcelée, les rives du fleuve puis les montagnes de VUNG TAU surgissant sous la lumière métallique des éclairs. De temps en temps, une barque de pécheur ou un autre navire surgissent eux aussi du milieu de la nuit. La pluie violente qui tombe continuellement ne permet malheureusement pas de passer du temps sur le pont, et c'est de la timonerie plongée dans l'obscurité pour ne pas éblouir les hommes de veille, que je vois défiler les bouées du chenal, laissant la dernière vers 20h30 ayant devant nous la mer du Chine toujours tourmentée par les orages. Au menu de ce premier repas, une salade de thons-mais, suivi d'un beau morceau de poulet cuisiné à la Réunionaise accompagné de frites, et pour finir, un plateau de fromage et une coupelle de compote de pomme.
Après une dernière tentative de prendre l'air toujours contrariée par la pluie il est temps d'aller dormir.
5h15 le matin suivant, le jour est déjà levé et c'est sous un ciel dégagé que je peux entreprendre un tour sur le pont et capturer cette photo du lever de soleil.

6h, tout l'équipage est sur le pied de guerre pour lancer l'opération.
Coup de corne, le Skiff est lâché à l'arrière du thonier, emmenant avec lui une extrémité de la senne qui se déploie à la vitesse de route du navire, soit environ 14 noeuds. Le capitaine amorce alors un long virage qui doit lui permettre d'encercler les poissons en revenant à son point de départ. Les minutes sont longues et l'on prend bien conscience de la longueur du piège. 
Avec le filet se déroule (filée) la coulisse, un gros câble enroulé sur un treuil qui permettra le moment venu de fermer le bas de la nasse. La partie basse de la senne est lourdement chargée de chaînes qui l'entraînent vers le fond, alors que le haut est bardé d'une succession de flotteurs en liège.
Le Skiff est enfin rejoint, le point fixe du filet transféré sur l'avant du Thonier, commence à ce moment une course contre la montre pendant laquelle les deux extrémités de la coulisse sont remontées (virées) le plus rapidement possible. Il arrive au dire des marins que le banc encerclé profite de ces quelques instants pour entièrement disparaître, soit vers le fond, soit au travers d'une dernière fenêtre encore ouverte avant la fermeture définitive de la poche, ne leur laissant plus aucune chance de s'échapper. 

La remontée de la toile
La poche fermée, c'est alors que l'équipage rentre dans le jeu pour remonter la "toile" et réduire ainsi la taille de la nasse jusqu'à ce que tout le poisson soit concentré sur le flanc du navire. La remontée de la toile, est une opération délicate et épuisante, qui mobilise la quasi totalité des marins. Le filet est pincé dans une énorme poulie motorisée "Power bloc", située à plus de 10m au dessus du pont, qui le tire hors de l'eau et le laisse redescendre sur la plage arrière. Les hommes s'agrippent de toute leur force sur les mailles, s'efforçant de leur mieux de le guider et de le disposer habilement sous les ordres du bosco, en vue du prochain coup de filet, le tout sous une pluie d'eau de mer. L'équipage était incomplet et j'ai donné un coup de main à cette manoeuvre qui peut durer près d'une heure.
La dernière étape est de sortir les poissons de l'eau pour les déverser dans les cales, ce qui se fait à l'aide d'une sorte de grosse épuisette nommée "salabarde", puis de remonter par le coté les derniers mètres due la senne. Nous n'avons évidemment rien pris.
L'essai s'est déroulé sans incident, juste quelques erreurs de manoeuvre dues aux défauts de prise en main du navire par son nouvel équipage.


Le BELOUVE, 4eme thonier fabriqué au Vietnam

Le route retour est immédiatement engagée, cette fois à pleine vitesse de 17 noeuds, avec pour objectif de ne pas rentrer trop tard dans la nuit.
Repas de midi dévoré, je me suis permis une petite sieste dans ma cabine, avant de retrouver tout le monde sur le pont pour un débrieffing des essais.
L'arrivée au port s'est faite vers 23h, alors que nous étions encore à table en train de discuter. Un des boscos, un peu chargé, a clôturé la sortie en baissant son pantalon, sa manière à lui de montrer qu'il était fier d'avoir été capable d'envoyer la touline aux lamaneurs sur le quai  !
 

jeudi 16 août 2012

Déjà repartis!


Merci à tous ceux que nous avons eu le bonheur de rencontrer pendant cette période de congés en France, trop courte pour faire et voir tout ce que nous avions prévu, mais extrêmement bien remplie grâce à un accueil partout chaleureux.

Tout le monde comprendra toutefois que le moment le plus précieux de ces vacances fut, bien entendu, notre première rencontre avec la petite Eléa. J'avais quelque peu oublié la douceur, la fragilité, l’innocence, d’un tout petit bébé, et au-delà, tout l'amour qui nous envahit aussitôt. Nous avons été accueillis par une Agathe radieuse dans son rôle de Maman et un Bastien tout plein d'attention pour les deux êtres qui désormais l'entourent.

Un grand merci à tous les deux pour ce merveilleux cadeau.

samedi 9 juin 2012

Bientot l'été

Nous voulant pas mélanger le contenu des messages, je complète "Good Morning Vietnam" par un rapide exposé de nos projets pour cet été.
Aleksandra est déjà partie en Pologne pour passer un peu de temps avec ses parents, et nous nous retrouverons à PARIS en transit vers le Réunion le jeudi 5 Juillet. Accompagnés de Pierre, nous allons voir Agathe et ... sa famille.
Retour de La Réunion le mardi 17 Juillet pour aller directement à Penthievre jusqu'au 7 Aout. La, il sera déjà temps pour mois de revenir au Vietnam! Aleksandra me rejoindra fin Aout.
D'ici là, un petit Aller-Retour en France du 16 au 21 Juin, j'aurais peut etre le temps de rencontrer quelques penthiévrois, puis j'irai faire un saut a Shanghai voir un client et mettre au point nos achats d'équipement en Chine.
A bientot,

Good morning Sunshine !


La saison des pluies a, cette année, débuté bien plus tôt que ce nous avons connu depuis notre arrivée il y a trois ans. Une pluie souvent présente dès le lever du jour avec quelques gouttes fines, puis qui revient massivement en milieu d’après-midi pour, parfois, ne pas s’interrompre avant la nuit. La terre est détrempée, les jardins et les terrasses impraticables, et bien évidemment les travaux en extérieurs des chantiers en sont largement affectés.

FSIV 175' - Vue d'artiste

Mais ce matin, le soleil brille sur BEN LUC, et j’avais envie de faire partager ce moment pour le moins inhabituel.

Good morning sushine, ça me fait penser à « Good Morning Starshine », une chanson de l’opéra Rock « Hair » que j'ai tres souvent en tete, et c’est aussi une façon de faire un pied de nez à la guerre du Vietnam, de faire oublier le foutu bourbier dans lequel  les américains sont venus se fourrer, les jours de pluie particulièrement.

Le soleil brille sur BEN LUC, et même si  je sais bien que cela ne durera pas, car des nuages sont déjà présents à l’horizon, j’en oublie que nous sommes un samedi matin et que je suis déjà dans mon bureau.

Mon bureau de BEN LUC n’a pas grand-chose à voir avec celui de NHA BE. Plus petit, sa décoration est simple et ordinaire, les murs jaunes, le mobilier dépareillé, et malgré les 3 fenêtres et les deux portes vitrées, je suis bien souvent obligé de conserver les lumières allumées toute la journée.

Le jardinier s’évertue à maintenir vaillantes des plantes en pot qui ornent trois des coins de la pièce, et s’il n’y avait pas deux photos des voiles de « Terre de Brume » sur fond de ciel bleu, je serais en territoire totalement impersonnel.  

FRB 720 - A pleine vitesse

Comble de tout ça, nous sommes voisin d’une distillerie de canne à sucre qui produit de la mélasse, dont l’odeur peut, lorsque qu’elle est légère rappeler celle agréable et prometteuse d’un bon rhum, mais lorsqu’elle sature l’atmosphère, comme c’est souvent le cas, devient franchement insoutenable.

Pourtant, j’aime venir à BEN LUC, malgré les trois quarts d’heure de route. C’est ici que se trouve l’identité d’origine de SEAS, les ateliers façonnés selon notre volonté produisent des bateaux de taille raisonnable en aluminium. Le site n’est pas très grand, mais nous y sommes chez nous et j’en connais le moindre des recoins car à chaque fois que je viens y passer la journée, j’effectue  une visite complète des ateliers, des magasins et des bateaux en construction.  Nous sommes montés en gamme puisque nous livrerons cette année en plus des petits canots de sauvetage, des navires rapides de 53m, à un rythme soutenu de 1 tous les 3 mois. Un plan d’investissement de plus d’un million d’euros vient d’être lancé afin de permettre un doublement de la production actuelle, alors que nous l’avons déjà doublé depuis mon arrivée

Il pleut maintenant, la journée normale de travail va commencer.

samedi 5 mai 2012

Agathe

Nous venons de laisser Agathe et Bastien sur leur très jolie ile de La Réunion.  Agathe, tout sourire, nous a accompagnés  jusque  dans l’aérogare malgré sa grossesse bien avancée. Elle était à la fois heureuse et inquiète, et on la comprend ! On a beau se sentir quelque part en France, La Réunion est quand même au bout du monde, au sens propre. Mais on la sait bien entourée par beaucoup d’amis et surtout par Bastien qui n’a d’yeux que pour elle et le bébé qu’elle porte. C’est une belle aventure qui les attend et à notre tour on regrette que cette ile soit si loin !


Notre court séjour là-bas nous a permis de découvrir une nouvelle terre de passions, passion pour la mer bien sûr, avec ses lagons verts et ses magnifiques déferlantes, mais aussi passion pour la montagne aux reliefs incroyablement déchirés ou l’esprit se perd dans les projets de randonnées inexplorées. On doit y vivre bien lorsque l’on conjugue ces passions avec du temps libre…


Nous n’avons rien vu, juste effleuré la générosité de la nature en quelques cours instants à nager  et surfer sur la côte sud-ouest dans l’eau cristalline et chaude, avant d’aller arpenter des sentiers de montagne surplombant le cirque de Mafate ou la faille de la rivière des Remparts sur les flancs de La Fournaise, sans oublier le sentier emprunté avec Agathe et Bastien vers la foret de Bébour, à 1600m d’altitude au milieu des vaches et des buissons d’ajonc, un petit air de Bretagne.


Dans l’avion qui nous ramenait vers Kuala Lumpur au-dessus de l’Océan Indien, nous avons repensé à ce petit bout de terre et à notre tour nous étions heureux d’avoir partagés avec eux un peu de cette merveilleuse période de l’attente du premier enfant de cette nouvelle génération.


Nous y retournerons dans moins de 2 mois…. Avec impatience !   

Les photos de notre séjour

mercredi 11 avril 2012

Un peu de visite!


Le mois d'avril nous a apporté la visite d'Aimery et Sophie pour une quinzaine de jours. Après avoir récupérés du décallage horaire en deux jours passés dans les rues de Saigon au départ de notre maison, il sont partis dans le Delta du Mekong. Voyage en bus et logement chez l'habitant, ils devraient avoir un bon aperçu du vrai Vietnam.
Nous irons ensuite a MUI NE pour le week-end, encore, puis ils pousseront un peu plus vers le nord jusqu'à la jolie ville de Hoi An, à quelques kilometres dans le sud de Danang, avant de revenir a Ho Chi Minh d'ou ils repartiront dimanche prochain, jour du premier tour des élections.
Par un mauvais concours de circonstances, Aleksandra est partie en Pologne et ne reviendra à la maison que 2 jours avant leur départ. Too bad!

La fin avril nous réserve encore quelques beaux voyages puisque nous irons d'abord au Cambodge, visiter le temple d'Angkor Vat, puis à La Réunion, allier une visite à notre client armateur SAPMER, avec une autre visite, beaucoup plus personnelle à Agathe et Bastien.

vendredi 10 février 2012

Afrique du Sud


A l'heure ou j'écris ces quelques lignes, nous sommes revenus au Vietnam depuis plusieurs jours et les vacances sont déjà loin...
Pourtant, hier encore nous regardions la vidéo d'un spectacle auquel nous avons assisté a Johannesburg, de la danse, de la musique, du Gospel, tout ça dans une ambiance de Zoulous! Les tambours résonnent encore dans notre tête.
Pour moi, l'Afrique du sud, était avant tout la pointe sud du continent africain que l'on franchissait avant de s'engouffrer dans l'océan indien dans sa course folle autour du monde. La première des trois "marques" de parcours à laisser sur bâbord, la seule marque tribord étant tout simplement l'Antartique! Bonne Esperance, comme l'avait nomme en premier les portugais dans leur quête inassouvie a découvrir le monde.
Mais, si la pointe elle-meme n'est jamais représentee, pas plus que le cap Leuwin dans le sud Ouest de l'Australie, l'image universelle du lieu est bien la montagne de la Table, ce majestueux plateau rocheux qui domine de ses 1.070m la ville "du" Cap et son port.
Et ça, rien que ca, la ville du CAP et sa Peninsule valent le déplacement depuis n'importe ou sur la planète!

Mais l'Afrique du Sud ne se limite pas a ses rivages sauvages et ses baies abritées, nous y avons aussi découvert une partie du visage de l'Afrique des déserts, de la savane, des plaines arides et des vallées tropicales, et surtout des étendues a perte de vue que parcourent les antilopes, springbok, autruches, gnous, girafes... Nous n'y étions pas allés pour un safari, mais nous avons tout de même assiste a ce ballet magnifique de la nature, ces troupeaux de zèbres qui figent leur regard sur nous avant de s'enfuir au galop au travers des épineux que nous n'oserions pas franchir. Il y eu ce spectacle merveilleux de trois girafes dont les têtes ébouriffées dépassaient au dessus des acacias, que nous avons accompagnees durant de longues minutes jusqu'à ce que finalement elles viennent a notre rencontre, et celui de cette mère protectrice qui tenait son bébé girafon a l'écart du groupe afin de le protéger de l'agressivité des plus grands.

Et puis il ya l’Afrique des humains, celle de l’exode des Huguenots vers une terre promise, ces perpétuelles guerre entre Anglais et Afrikaners, ces ravages chez les populations Zoulous du cote de la « Blood River ». Puis l’Apartheid, impossible a comprendre, qui conduisit a rejeter les noirs dans des bidonvilles a l’ecart des centres, dans ces Township omniprésents encore aujourd’hui, et vers lesquels converge une grande partie de la misère actuelle de l’Afrique.
Mandela est passe par la, qui grâce a son message de paix et de pardon est parvenu a éviter le massacre que l’on aurait pu craindre, comme se fut le cas en Tanzanie. Mais le déséquilibre est frappant, la ségrégation instaurée par la loi a laisse des cicatrices profondes et des inégalités qui troublent.
Johannesburg est une ville fantôme, désertée par les riches qui se sont reconstruits une ville nouvelle a quelques kilomètres plus au nord et les pauvres qui n’en finissent pas de venir gonfler le Township de Soweto. De son cote, Le CAP a fait disparaitre les pauvres de sa vue pour se donner un air de Californie, celle de Santa Barbara et de Beverly Hills, ou les millionnaires européens viennent couler leur retraite au soleil de l’hémisphère sud avant de retourner a Monaco pour l’été.
Malgre sa plage, facon Copacabana, Durban n’a pas d’âme. Le centre ouvert sur la rade, tourne le dos a l’océan Indien, les rues sont mal entretenues et les trottoirs sombres regorgent de petites échoppes tenues par des Indiens. Pas ou peu de blancs a Durban, ou alors ils se cachent bien !

samedi 14 janvier 2012

Bonne Annee du DRAGON (2012) !!



Je suis desole d'avoir laisse un semblane de message pendant si longtemps et pour une occasion aussi importante!
Je reprends le commentaire de cette photo prise le 1 janvier 2012, juste devant notre hotel, par un ami allemand qui faisait lui aussi la meme chose quelques minutes auparavant. Tres belle journee ventee pour commencer une nouvelle annee, on n'en esperait pas autant.