samedi 17 juillet 2010

Il pleut !

Un cyclone tropical a dévasté cette semaine les Philippines situées à quelques centaines de kilomètres au large du Vietnam.
De même que les Cyclones de l'Atlantique viennent terminer leur course sur les côtes de la Floride ou de la Louisiane, de ce coté-ci de la terre, la trajectoire de ces tempêtes passe par le centre du Vietnam, du coté de DANANG, à la hauteur du fameux 17eme parallèle. Les dégats sur le continent sont également catastrophiques, avec des rafales de vent à plus de 100 km/h et des trombes d'eau qui se déversent sur une des régions les plus déshérités du pays.
Plus au sud, la ville de Saigon et tout le delta du Mékong se "contentent" de méga-orages copieusement arrosés. C'est ce qui se passe depuis hier ou la pluie n'a, pour ainsi dire, pas cessé de tomber. Le tonerre gronde, les eclairs claquent parfois sur le toit de l'immeuble en face de notre maison dans un fracas étourdissant.
Circuler en moto dans ces conditions devient quasiment impossible, et même les quelques mêtres à parcourir pour atteindre la portière d'une voiture suffisent à nous rendre détrempés. On évite alors les déplacements plogeant ainsi la ville dans la torpeur, jusqu'à ce qu'une éclaircie apparaisse.

jeudi 15 juillet 2010

Bientôt 50 !!!

Les tempes qui grisonnent, la vue qui baisse, la silhouette qui s’alourdit, pas de doute la cinquantaine arrive. Ce ne sont heureusement que des signes extérieurs de vieillissement qui ne reflètent pas la réalité. L’âge est encore davantage dans sa tête que dans les artères…
Des projets plein-la-tête, à court, moyen ou plus long termes, des pays à visiter, des villes à arpenter, des océans à traverser, et des tas de bateaux à construire!

Encore une semaine à passer ici avant de prendre l’avion pour la France, le temps de faire un petit crochet par Beauvais pour attraper Aleks et sa nièce qui arriverons directement de Gdansk, et nous serons tous à Penthièvre samedi 24 dans la nuit.

50 ans ça se fête, alors je vais renouer avec ce qui était presque devenu une tradition ces dernières années, en invitant nos amis et voisins à partager un cochon grillé le Vendredi 30 à la maison.

Pour ceux qui chercheraient une idée de cadeau à cette occasion, je veux bien pour une fois en lancer une qui me ferait « super » plaisir : DU VENT!

Juste quelques jours bien ventés, de ce vent du Sud Ouest qui forcit avec la marée montante de l’après midi. La marée est basse le matin, de grandes trainées d’écumes s’écoulent depuis les rochers de la pointe du Percho vers la plage, les moutons s’animent sur la mer encore verte. Les lève-tôt auront déjà navigué le matin, laissant sur la plage leur matériel pour repartir plus vite l’après midi, mais surtout, il faut rester patient, attendre le milieu de l’après midi pour ne pas épuiser ses forces ni éclater ses mains alors que les conditions ne sont pas optimales. Et puis le moment arrive. Départ bâbord vers les crevettes, la houle qui s’est déjà bien levée déferle en longues mousses devant l’auberge de jeunesse, premiers surfs, quelques jolis sauts, le chevauchée jusqu’à Kerhilio est rapidement avalée. Escale du coté de Tata Beach pour souffler et contempler le décor -coté mer, et la journée commence.

On a beau avoir s'être lancé sur l'eau des dizaines de fois, à chaque sortie on s’imagine que le prochain bord sera le plus exaltant que l’on n’ait jamais connu, qu’une fois la barre franchie, la plus belle vague d'une série parfaite offrira sa face verticale au moment idéale de pleine vitesse et de contrôle maximum du flotteur, pour envoyer LE saut dont on se souviendra longtemps. Puis ce sera le JIBE parfait, engagé sur la crête frémissante d’une grosse houle qui nous reconduira dans un surf interminable jusqu'à la plage. Nouvelle pause, nouveau départ, mêmes pensées, mêmes espoirs, pendant des heures.

Et puis le vent tourne progressivement au nord, la marée trop haute transforme les premières mousses en Shorebreak de plus en plus infranchissable, les doigts meurtris par le wishbone ne nous retiennent plus dans les manœuvres sans harnais, la soif d’eau douce gagne, les yeux piquent, les bras s’effondrent, les pieds saignent pour s'être heurtés trop souvent dans les straps, il est temps de rentrer, c'est le dernier bord.

Peu à peu, l'agitation de la surface de l’eau disparait, les vagues se tassent, les maisons de Penthièvre défilent derrière la voile, final en beauté avec une manœuvre spectaculaire en arrivant dans le chenal, puis c’est la chute dans un épuisement absolu. Le bonheur est à son comble.

Voilà en quelques mots ce que ressentent les planchistes un jour de grand vent, Merci d’avance pour ce cadeau.

A vos ventilateurs!!!

mardi 6 juillet 2010

Pour terminer la saison en beauté


Rien de tel qu'un petit Week-End à Hong Kong!

Profitant des horaires idéales du vol Unired Airlines, Saigon-San Francisco, avec escale à Hong Kong, nous nous sommes embarqués dans un Boing 747 tôt le samedi matin. L'arrivée à Hong Kong après 2h30 de vol est une fois de plus un total dépaysement - de la à croire que le vrai dépaysement est au Vietnam -
Les pistes d'atterrissage de l'aéroport gagné sur la mer sont les seules lignes horizontales de cette ville construite à la verticale sur un archipel montagneux. Pas une tour de moins de 20 étages, avec même quelques records à plus de 70. Notre hotel, chic mais sans excès culminait lui-même à 32, soit plus de 100m de haut, avec une belle piscine en terrasse donnant sur l'ile de Hong Kong, le Victoria harbour, la péninsule de Kowloon, et en prime sur le soleil couchant.
Hong Kong ne se visite pas, Hong Kong se vit avec ses 7 millions d'habitants. La vie est grouillante à l'ombre des gigantesques carcasses élancées qui constituent son sky-line. Hong Kong a dû, bien avant les pays du Golfe, être le paradis des architectes qui se sont lancés depuis longtemps dans les designs les plus extravagants.
Les Hong-Kongais passent leur vie dans les escalators, les ascenseurs, les tapis roulants, les metros, mais aussi sur ces nombreuses passerelles qui sillonent le centre ville à une dizaine de mètre au dessus de la circulation.
Le centre, le quatier s'appelle Hong Kong Central, est une perpétuelle sucession de galeries commerciales, chaque enseigne du monde entier se devant d'y être représentée en plusieurs emplacements.

Les chinois sont riches, ils aiment le faire savoir, les marques du grand luxe le savent et en profitent. On se demande parfois comment les hologeries suisses, les producteurs de Cognac, les joaliers, les grands couturiers pourraient exister si Hong Kong et ses chinois n'existaient pas. Il faut respecter le calme et l'attention que l'on porte à ses clients, quitte à laisser comme nous l'avons vu, les suivants attendre en plein soleil l'ouverture au compte goutte des portes du magasin Chanel.

Une visite de Hong Kong ne se concoit pas sans une virée à Macau! La "Sin City" de l'Asie. Nous n'avons pas échappé à la traversée nocturne en Ferry rapide. Plusieurs records en quelques minutes: d'abord celui de passer une frontière sans aucun bagage ,juste le passeport et la carte bancaire à la main, puis celui de séjourner moins de deux heures dans un pays, enfin celui de manger deux repas suite dans un Fast Food, le seul restaurant que nous avons trouvé ouvert après 23heures étant un MacDo.

Les chinois sont différents de nous, et ils sont aussi beaucoup plus nombreux!
Si je suis impressionné par la raz de marée qu'ils représentent pour nous et qui un jour ou l'autre nous engloutirra, je suis plus encore, et profondemment, très attaché à ma plage de Penthièvre que je vais prochainement retrouver.

Quelques photos de Hong Kong