Le même jour dans le journal :
- RURAL CHILDREN SWIM TO SCHOOL (Des enfants des campagnes se rendent a l’école a la nage) Dans une province du nord, en l’absence de pont et le dernier bateau ayant coule, les enfants d’un village se rendent tous les jours a l’école a la nage en traversant un cours d’eau de 200m de large(sic). Les parents sont évidemment tous les jours terrifiés de voir leur petits partir a l’école dans ces conditions, leurs affaires sèches emballées dans un sac en plastic maintenu a bout de bras au dessus de l’eau !. Devant le scandale que cela représente, on a imaginé construire un pont en béton pour plusieurs million de dollar, mais trop cher compte tenu de la faible population concernée, puis un pont en bois, plusieurs centaines de milliers de dollars, toujours trop cher, on a même envisage de tendre un cordage entre les rives… Finalement la décision a été prise d’offrir aux enfants des gilets de sauvetage ! Il suffisait d’y penser.
- PRIVATE HELICOPTER SERVES GOLF COURSE On annonce la mise en service d’un vol direct en Hélicoptère depuis l’aéroport de Saigon jusqu’au terrain de golf de Dong Nai, durée du vol, seulement 10 minutes pour 4 passagers et 2 pilotes, la aussi, il suffisait d’y penser.
vendredi 30 septembre 2011
mardi 27 septembre 2011
Les Amoureux
Les Amoureux se bécotent aussi au Vietnam ! Mais pas sur les bancs publics…
Dans un pays ou pourtant beaucoup de mariages sont encore arranges par les familles, les jeunes amoureux s’embrassent, s’enlacent, se touchent , ils boivent, ils mangent, discutent et se taisent en rêvant, assis l’un contre l’autre … sur la selle de leur moto.
On n’y prête pas garde en passant le soir, puis on en aperçoit un couple dans l’obscurité d’un arbre, puis un autre sous l’arbre suivant, puis un autre, et soudain on réalise que tous les arbres, tous les recoins peu éclairés de la rue sont occupes par une moto appuyée sur sa béquille, et sur cette moto, un couple enlacé. C’est un peu comme lorsque l’on marche dans un sous bois de pins a l’automne et que l’on découvre par hasard un bouquet de Chanterelles, avant de constater que l’on en est entoure de toute part !
Bien sur, tous les jeunes amoureux vietnamiens ne se cachent pour se retrouver. L’ouverture offerte par le cours d’un fleuve, la fraicheur de l’air qui courre sur l’eau et le point de vue légèrement surélevé, font de ponts le lieu de prédilection pour passer la soirée, si j’en juge par le nombre couples accoudes au parapet, la tête dans les étoiles, au beau milieu de la portée de chaque pont, la moto garée auprès d’eux.
Le point d’orgue de cette animation nocturne est localisé au sommet du pont de PHU MY, un immense pont suspendu, dominant la rivière Saigon d’une cinquantaine de mètres, et offrant une vue panoramique remarquable sur le Skyline de la ville. La haut, les motos y sont si nombreuses après le coucher du soleil, qu’elles envahissent non seulement le trottoir, mais aussi la voie de circulation des deux roues, et débordent même régulièrement sur la chaussée principale. Imaginez le nombre de serments prononces, et la quantités des baisers échangés chaque soir sur ce pont !
Le jour, on les retrouve assis dans l’herbe des nombreux parcs de la ville, le portable a la main en guise d’appareil photo. Moins entreprenants que le soir, les garçons se limitent a bombarder leur copine de photos qu’ils regarderont sur le petit écran de leur téléphone jusqu'à la prochaine rencontre.
Au Vietnam plus qu’ailleurs, on se fiche pas mal des regards obliques, et de toute facon, il y a bien davantage de couples d’amoureux que de passants honnetes !
Aujourd’hui, 27 septembre, c’est notre anniversaire de mariage.
Dans un pays ou pourtant beaucoup de mariages sont encore arranges par les familles, les jeunes amoureux s’embrassent, s’enlacent, se touchent , ils boivent, ils mangent, discutent et se taisent en rêvant, assis l’un contre l’autre … sur la selle de leur moto.
On n’y prête pas garde en passant le soir, puis on en aperçoit un couple dans l’obscurité d’un arbre, puis un autre sous l’arbre suivant, puis un autre, et soudain on réalise que tous les arbres, tous les recoins peu éclairés de la rue sont occupes par une moto appuyée sur sa béquille, et sur cette moto, un couple enlacé. C’est un peu comme lorsque l’on marche dans un sous bois de pins a l’automne et que l’on découvre par hasard un bouquet de Chanterelles, avant de constater que l’on en est entoure de toute part !
Bien sur, tous les jeunes amoureux vietnamiens ne se cachent pour se retrouver. L’ouverture offerte par le cours d’un fleuve, la fraicheur de l’air qui courre sur l’eau et le point de vue légèrement surélevé, font de ponts le lieu de prédilection pour passer la soirée, si j’en juge par le nombre couples accoudes au parapet, la tête dans les étoiles, au beau milieu de la portée de chaque pont, la moto garée auprès d’eux.
Le point d’orgue de cette animation nocturne est localisé au sommet du pont de PHU MY, un immense pont suspendu, dominant la rivière Saigon d’une cinquantaine de mètres, et offrant une vue panoramique remarquable sur le Skyline de la ville. La haut, les motos y sont si nombreuses après le coucher du soleil, qu’elles envahissent non seulement le trottoir, mais aussi la voie de circulation des deux roues, et débordent même régulièrement sur la chaussée principale. Imaginez le nombre de serments prononces, et la quantités des baisers échangés chaque soir sur ce pont !
Le jour, on les retrouve assis dans l’herbe des nombreux parcs de la ville, le portable a la main en guise d’appareil photo. Moins entreprenants que le soir, les garçons se limitent a bombarder leur copine de photos qu’ils regarderont sur le petit écran de leur téléphone jusqu'à la prochaine rencontre.
Au Vietnam plus qu’ailleurs, on se fiche pas mal des regards obliques, et de toute facon, il y a bien davantage de couples d’amoureux que de passants honnetes !
Aujourd’hui, 27 septembre, c’est notre anniversaire de mariage.
jeudi 8 septembre 2011
Combien de temps?
Nous sommes de retour au Vietnam depuis une dizaine de jours. La météo n'est pas terrible car la saison des pluies n'est pas encore terminée. Nous avons retrouve la maison, le travail et les amis, et bien sur Ariane qui a continue sa scolarité pendant tout le mois d'août.
Déjà le premier week-end a la plage de Mui Ne, les séances de Gym a la salle de sport et le premier massage, c'est reparti comme si nous n'étions jamais rentres en France.
Une question est revenue presque systématiquement de la part de tous ceux avec qui nous venons de partager nos vacances ; Quand allons nous revenir au pays, quand allons nous quitter le Vietnam?
Je reconnais que jamais la réponse n'a été franche ni claire, et c'est exactement dans cet état d'esprit que nous sommes revenus. A quel moment jugerons nous, ou d'autres jugeront pour nous, qu'il est temps de quitter ce pays si diffèrent des nôtres. Quel signal sonnera le départ, et saurons nous l'entendre? Nous étions arrives en février 2009 avec en tète une durée raisonnable de 3ans et quelques mois, c'est dire en ayant a l'esprit de revenir a l'été prochain.
Les nouveaux challenges lies au développement du chantier et aux prochains navires a construire plaident en faveur d'une prolongation de ma mission dans l'entreprise, et il faut bien admettre que nous avons adopte un rythme de vie, et surtout de voyage, que nous aurons du mal a interrompre.
Alors, si aucune date n'est encore arrêtée, je pense que nous avons au moins pris conscience de la finitude de notre expatriation, et qu'il va falloir commencer a penser a l'après Vietnam. Un premier pas vers le départ en quelque sorte.
De son cote, Ariane s'est engagée dans un cursus qui s'achèvera a l'été 2013. Irons nous jusque la?
Déjà le premier week-end a la plage de Mui Ne, les séances de Gym a la salle de sport et le premier massage, c'est reparti comme si nous n'étions jamais rentres en France.
Une question est revenue presque systématiquement de la part de tous ceux avec qui nous venons de partager nos vacances ; Quand allons nous revenir au pays, quand allons nous quitter le Vietnam?
Je reconnais que jamais la réponse n'a été franche ni claire, et c'est exactement dans cet état d'esprit que nous sommes revenus. A quel moment jugerons nous, ou d'autres jugeront pour nous, qu'il est temps de quitter ce pays si diffèrent des nôtres. Quel signal sonnera le départ, et saurons nous l'entendre? Nous étions arrives en février 2009 avec en tète une durée raisonnable de 3ans et quelques mois, c'est dire en ayant a l'esprit de revenir a l'été prochain.
Les nouveaux challenges lies au développement du chantier et aux prochains navires a construire plaident en faveur d'une prolongation de ma mission dans l'entreprise, et il faut bien admettre que nous avons adopte un rythme de vie, et surtout de voyage, que nous aurons du mal a interrompre.
Alors, si aucune date n'est encore arrêtée, je pense que nous avons au moins pris conscience de la finitude de notre expatriation, et qu'il va falloir commencer a penser a l'après Vietnam. Un premier pas vers le départ en quelque sorte.
De son cote, Ariane s'est engagée dans un cursus qui s'achèvera a l'été 2013. Irons nous jusque la?
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