Tout le monde connait sans doute ce mauvais jeu de mots qui se termine par un cinglant : "Par là, mec !"
Dans mon cas, la réponse est plus délicate puisque l'Arabie est partout, et que la Mecque est au bout de la route. Dimanche midi, j'avais envie de prendre l'air pendant la pose déjeuner, alors j'ai pris la route de la Mecque. Comme pour la Rome du monde chrétien, tous les chemins mènent à la ville sainte située à guère plus de 70 km de Jeddah. Une de ces routes, ou pour dire vrai une autoroute part du port de commerce qui sert aussi de point d'entrée maritime à des miliers de pélerins en provenance de l'Afrique, juste de l'autre coté de la mer Rouge. Le sortie de Jeddah se fait vite et on aborde rapidement les contreforts du massif montagneux sur lequel est posée la Mecque. Autoroute à huit voies (2x4), éclairage public sur toute la distance et immenses panneaux publicitaires tous les 200m, voilà à quoi ressemble le chemin du pélérinage en question. Après une petite demi-heure sans encombre je suis arrivé au check-point qui barre la route à quelques kilomètres seulement de la Kabbah! Et là je suis tombé sur un panneau de circulation comme il ne doit pas en exister beaucoup : "Muslim Only", avec par condescendance une petite sortie sur la droite "Exit for Non Muslim". Pas de direction, pas de destination, juste ça pour orienter la circulation, musulman ou pas! Alors j'ai quitté l'autoroute, franchi un pont et m'en suis retourné vers Jeddah dans l'autre sens, route en descente, régulateur de vitesse sur 120km/h, climatisation à fond, et accompagné d'un CD de Loreena Mc Kenitt, un peu plus fort que de coutume. Retour au travail un peu plus d'un heure après en être parti, comme si rien ne s'était passé alors que je m'en revenais de la Mecque, tout simplement.
mardi 16 octobre 2007
vendredi 12 octobre 2007
Google earth
Je voulais mettre un petit mot au retour de mon désormais traditionnel vendredi à la plage. Et puis je suis d'abord aller faire un petit tour sur Google Earth, histoire de voir du ciel ce que je viens de voir depuis mon petit laser...
Le cabanon ou je suis accueilli est situé précisément au 21°46'23,96 N et 39°03'10,90 E. La plage en arc de cercleapparait nettement sur l'écran avec ses paillotes. Aujourd'hui le vent était assez fort du nord ouest, et j'ai remonté le lagon jusqu'à la passe nord, je suis ensuite redescendu au trois quart arrière de l'autre coté de la barrière de corail sur une mer devenue bleue marine en raison des grands fonds et agitée par une jolie houle, entouré par moment de poissons volants. Je suis rentré dans le lagon dans l'Ouest de la plage et rentré au planning par le nord de l'îlot. L'apéro m'attendait.
Avez vous suivi sur l'écran? Sympa Google Earth... J'en ai profité pour aller me faire un petit tour en Irlande, de Giants Causeway jusqu'à Dingle, en passant Achill Island, Sligo et Cliffden, bien sur.
Je vois que les avis ne sont pas identiques sur mes lectures... c'est normal. Pour continuer dans le même style, j'ai terminé ce soir "La Musique d'une vie" d'Andrei Makine, une histoire d'homo- sovieticus. Je ne ferais pas de commentaire sur le livre, certains me diraient que j'ai l'esprit gris, alors que ce tout le contraire en ce moment, plutôt la pêche!
Le cabanon ou je suis accueilli est situé précisément au 21°46'23,96 N et 39°03'10,90 E. La plage en arc de cercleapparait nettement sur l'écran avec ses paillotes. Aujourd'hui le vent était assez fort du nord ouest, et j'ai remonté le lagon jusqu'à la passe nord, je suis ensuite redescendu au trois quart arrière de l'autre coté de la barrière de corail sur une mer devenue bleue marine en raison des grands fonds et agitée par une jolie houle, entouré par moment de poissons volants. Je suis rentré dans le lagon dans l'Ouest de la plage et rentré au planning par le nord de l'îlot. L'apéro m'attendait.
Avez vous suivi sur l'écran? Sympa Google Earth... J'en ai profité pour aller me faire un petit tour en Irlande, de Giants Causeway jusqu'à Dingle, en passant Achill Island, Sligo et Cliffden, bien sur.
Je vois que les avis ne sont pas identiques sur mes lectures... c'est normal. Pour continuer dans le même style, j'ai terminé ce soir "La Musique d'une vie" d'Andrei Makine, une histoire d'homo- sovieticus. Je ne ferais pas de commentaire sur le livre, certains me diraient que j'ai l'esprit gris, alors que ce tout le contraire en ce moment, plutôt la pêche!
mercredi 10 octobre 2007
Les Ames Grises
Sans aucune relation avec le message qui précède, je viens d'achever la lecture d'un livre que j'ai beaucoup apprécié malgré la tristesse de son intrigue.
J'aime le style du narateur, la richesse de ses descriptions, le déroulement de son récit, les incertitudes qu'il laisse planner, et sa certitude que rien n'est tout bien ou tout mal.
Je me suis retrouvé dans cet homme seul qui se livre dans son écriture.
Il est comment le film??
Mais je n'aime pas cette horrible période que l'Europe a connue, que les hommes et femmes ont vécus, toutes ces soufrances inutiles, la bassesse de nos gens. Pas belle la vie, pas belle du tout!
Après tout, je relativise un peu les critiques que je porte à l'Arabie d'aujourd'hui, nous n'étions pas nous mêmes très propres il y a peu.
J'aime le style du narateur, la richesse de ses descriptions, le déroulement de son récit, les incertitudes qu'il laisse planner, et sa certitude que rien n'est tout bien ou tout mal.
Je me suis retrouvé dans cet homme seul qui se livre dans son écriture.
Il est comment le film??
Mais je n'aime pas cette horrible période que l'Europe a connue, que les hommes et femmes ont vécus, toutes ces soufrances inutiles, la bassesse de nos gens. Pas belle la vie, pas belle du tout!
Après tout, je relativise un peu les critiques que je porte à l'Arabie d'aujourd'hui, nous n'étions pas nous mêmes très propres il y a peu.
ça chauffe
Le microcosme parisien se réveille et va faire parler de lui bientôt, il y a du changement dans l'air. Pour moi, le pire qui puisse m'arriver serait d'être confirmé dans mes fonctions! Comprenez ce que vous voulez...
Après tout, mon copain de l'UMP m'a bien confirmé la venue de SARKO en janvier.
Difficile de trouver le bon chemin:
" Dis moi qui sont tes ennemis, je te dirais si tu es mon ami..."
Après tout, mon copain de l'UMP m'a bien confirmé la venue de SARKO en janvier.
Difficile de trouver le bon chemin:
" Dis moi qui sont tes ennemis, je te dirais si tu es mon ami..."
mardi 9 octobre 2007
Des photos !!!
Vous voulez voir des photos du chantier, du bateau, de l'Arabie....
Allez donc sur l'album que j'ai mis en ligne!
Pensez à le mettre dans vos favoris, mais je ne garanti pas la longévité d'un tel site, vive la liberté de l'information...
Allez donc sur l'album que j'ai mis en ligne!
Pensez à le mettre dans vos favoris, mais je ne garanti pas la longévité d'un tel site, vive la liberté de l'information...
samedi 6 octobre 2007
Soirée magasins
En prévision de notre vendredi à la plage, j'avais pris la responsabilité du dessert.
Les gâteaux d'ici sont au choix, des produits orientaux fortement sucrés à base de fruits secs et de miel, et des gâteaux américains, crémeux et énormes, mais plutôt bourre cochon!!
Alors en bon français je suis allé chez "Le Notre", un must dans le monde de la pâtisserie, un délice dans l'assiette!
La pâtisserie est située dans le quartier chic de Jeddah, que certains on même surnommé "Les Champs Elysées", en raison de la proximité de toutes les enseignes des grands couturiers et autres parfumeurs de luxe. J'en ai donc profité pour faire un peu de shopping.
J'ai commencé par le must du design Bang-Olufsen, à la recherche d'une modeste chaîne stéréo qui pourrait me tenir lieu de réveil. Les quelques appareils du show room étaient superbes, le meilleur du high-tech, mais totalement inabordables puisque le moindre appareil avoisinait les 2000 euros... Dommage mais pas pour moi!
J'ai continué mon shopping dans les différents magasins du quartier, découvrant au passage le show room de Rolls-Royce dissimulé derrière des palmiers, traversant une immense épicerie fine libannaise en libre service offrant la possibilité de consommer sur place, du grand luxe. J'ai également trouvé les enseignes Quicksilver, Murphy&Cie, pour ne citer que des fournisseurs potentiels. Au passage je me suis fait un petit cadeau en achetant des lunettes de soleil Oackley une marque de référence chez les surfeurs. Il faisait doux, les terrasses des cafés étaient garnies de saoudiens (hommes) fumant parfois le narguilé, l'ambiance était calme et respirait le bien être.
Mes gateaux enfournés dans mon coffre, je me suis rapidement confronté à la réalité de la circulation routière. Oubliée la quiétude, retour à la bousculade, agressé de part et d'autre par des chauffards de tous poils, certains n'ayant pas plus de 14ans, aîné de la famille conduisant maman, frères et soeurs au mall de leur choix. Profitant d'être sorti à cette heure tardive, il était presque minuit, j'ai eu envie de ma rendre chez Geant, pour regarnir mon frigo bien vide après toutes ces semaines de Ramadan. J'ai eu tord. Plus je m'en rapprochais , plus la circulation devenait inextricable, chacun de faufilant entre les files désordonnées, abordant les carrefours à 6 ou 7 de front sur une chaussée prévue pour 3 voitures. Évidemment ça coince, et ça n'avance plus du tout. Il m'a fallu une heure pour parcourir 3km!
Mon aventure n'était pas terminée. Après m'être garé tant bien que mal, je me présente à une des entrées de la galerie et me fais froidement refouler par un garde en uniforme. J'insiste, me demandant bien quelle politesse je pouvais ne pas avoir respecter, refoulé à nouveau. Why??Impossible de communiquer. Autour de moi des dizaines de gens continuent d'entrer me confortant dans mon insistance. Rien n'y faisait, lorsqu'un saoudien plus moderne, lui aussi bloqué devant la porte me traduisit une question posée par le garde: "Where is your wife?", et soudain je réalisai que l'accès était réservé aux familles et donc par ricochet interdit aux hommes seuls, comme moi, et comme ce pauvre saoudien qui avait du laisser sa femme rentrer seule le temps de garer sa voiture et se retrouvait bloqué à l'extérieur le téléphone à l'oreille pour réclamer le retour de son sésame.
Je m'en suis retourné chez moi dans un énervement extrême, engueulant tous ceux qui sur mon passage me rappelaient que trop que j'étais dans ce foutu pays, ou hommes et femmes ne peuvent pas partager le même quotidien. Ils n'ont eu qu'à bien se tenir tous ces chauffards qui sur le chemin ont chercher à me coincer et que j'ai rapidement remis au pas à force de Klaxon et de gesticulation, ça soulage!!!
Pour moi, ce n'était qu'un raté, mais pour ce pauvre saoudien et tous les autres comme lui, c'est la réalité quotidienne.
Je me suis demandé :" Faudrait-il fuir, ou combattre"
Les gâteaux d'ici sont au choix, des produits orientaux fortement sucrés à base de fruits secs et de miel, et des gâteaux américains, crémeux et énormes, mais plutôt bourre cochon!!
Alors en bon français je suis allé chez "Le Notre", un must dans le monde de la pâtisserie, un délice dans l'assiette!
La pâtisserie est située dans le quartier chic de Jeddah, que certains on même surnommé "Les Champs Elysées", en raison de la proximité de toutes les enseignes des grands couturiers et autres parfumeurs de luxe. J'en ai donc profité pour faire un peu de shopping.
J'ai commencé par le must du design Bang-Olufsen, à la recherche d'une modeste chaîne stéréo qui pourrait me tenir lieu de réveil. Les quelques appareils du show room étaient superbes, le meilleur du high-tech, mais totalement inabordables puisque le moindre appareil avoisinait les 2000 euros... Dommage mais pas pour moi!
J'ai continué mon shopping dans les différents magasins du quartier, découvrant au passage le show room de Rolls-Royce dissimulé derrière des palmiers, traversant une immense épicerie fine libannaise en libre service offrant la possibilité de consommer sur place, du grand luxe. J'ai également trouvé les enseignes Quicksilver, Murphy&Cie, pour ne citer que des fournisseurs potentiels. Au passage je me suis fait un petit cadeau en achetant des lunettes de soleil Oackley une marque de référence chez les surfeurs. Il faisait doux, les terrasses des cafés étaient garnies de saoudiens (hommes) fumant parfois le narguilé, l'ambiance était calme et respirait le bien être.
Mes gateaux enfournés dans mon coffre, je me suis rapidement confronté à la réalité de la circulation routière. Oubliée la quiétude, retour à la bousculade, agressé de part et d'autre par des chauffards de tous poils, certains n'ayant pas plus de 14ans, aîné de la famille conduisant maman, frères et soeurs au mall de leur choix. Profitant d'être sorti à cette heure tardive, il était presque minuit, j'ai eu envie de ma rendre chez Geant, pour regarnir mon frigo bien vide après toutes ces semaines de Ramadan. J'ai eu tord. Plus je m'en rapprochais , plus la circulation devenait inextricable, chacun de faufilant entre les files désordonnées, abordant les carrefours à 6 ou 7 de front sur une chaussée prévue pour 3 voitures. Évidemment ça coince, et ça n'avance plus du tout. Il m'a fallu une heure pour parcourir 3km!
Mon aventure n'était pas terminée. Après m'être garé tant bien que mal, je me présente à une des entrées de la galerie et me fais froidement refouler par un garde en uniforme. J'insiste, me demandant bien quelle politesse je pouvais ne pas avoir respecter, refoulé à nouveau. Why??Impossible de communiquer. Autour de moi des dizaines de gens continuent d'entrer me confortant dans mon insistance. Rien n'y faisait, lorsqu'un saoudien plus moderne, lui aussi bloqué devant la porte me traduisit une question posée par le garde: "Where is your wife?", et soudain je réalisai que l'accès était réservé aux familles et donc par ricochet interdit aux hommes seuls, comme moi, et comme ce pauvre saoudien qui avait du laisser sa femme rentrer seule le temps de garer sa voiture et se retrouvait bloqué à l'extérieur le téléphone à l'oreille pour réclamer le retour de son sésame.
Je m'en suis retourné chez moi dans un énervement extrême, engueulant tous ceux qui sur mon passage me rappelaient que trop que j'étais dans ce foutu pays, ou hommes et femmes ne peuvent pas partager le même quotidien. Ils n'ont eu qu'à bien se tenir tous ces chauffards qui sur le chemin ont chercher à me coincer et que j'ai rapidement remis au pas à force de Klaxon et de gesticulation, ça soulage!!!
Pour moi, ce n'était qu'un raté, mais pour ce pauvre saoudien et tous les autres comme lui, c'est la réalité quotidienne.
Je me suis demandé :" Faudrait-il fuir, ou combattre"
jeudi 4 octobre 2007
Etat des lieux
Certains diront que je ne suis pas un rapide, autant que d’autres auraient m’accuser d’agir avec précipitation. Une chose est acquise maintenant, j’ai bien la situation en main.
Non pas que la sortie du tunnel ne soit plus qu’une formalité, il reste encore beaucoup d’obstacles et pas des moindres à affronter, mais je n’ai effectivement bien pris la barre que depuis quelques jours. Le dossier n’en est pas moins compliqué.
Le mois de septembre a été marqué par une montée en puissance du conflit qui nous oppose à notre sous-traitant, chaque partie alimentant son futur dossier de contentieux par une avalanche de courriers divers, rappel des obligations, refus d’exécuter, chipotage sur les limites de prestations, facturation injustifiée, etc,… Je me garderais ici de prendre parti, mais j’observe un réel problème de compréhension, dont bien sûr la différence de langue fait partie, mais qui va bien au-delà, c’est un vrai choc de cultures qui s’opposent. Il est regrettable que l’on en vienne à se mépriser comme c’est le cas pour certains maintenant.
Serons-nous condamnés à continuer ensemble le chemin, ou nous laisseront-ils seul face à notre Frégate dans les semaines qui viennent, je ne suis pas capable de le dire, j’essais simplement d’envisager les deux éventualités.
La première me satisfait. Non pas que j’apprécie leur façon de travailler mais au moins avons-nous appris à nous connaître. Dommage, de voir s’interrompre le processus d’amélioration continue qui s’est amorcé, dommage de casser une équipe de chantier qui se soude chaque jour un peu plus. La seconde hypothèse nous plonge dans l’inconnu, et seul le ciel si souvent évoqué dans ce pays, sait sur quelle piste cela nous conduirait. Quelle serait ma place dans une telle éventualité?
La vie en Arabie me semble moins désagréable qu’elle ne l’était à l’issue de mon premier séjour en Aout. J’ai rencontré des gens extérieurs à mon environnement de travail et j’ai, grâce à eux, élargi mon horizon jusque là limité aux bandes noires du fond de la piscine. Plage, bowling, voile, et bientôt pétanque, voilà à quoi j’occupe désormais mon temps libre. Et surtout je suis ouvert sur toutes les nouveautés, du cours de bridge, à la chorale et pourquoi pas un petit practice de golf sur fond de sable bien tassé. Je garde pour plus tard les escapades au dehors de Jeddah.
Les contraintes locales n’ont pas disparues, et l’Arabie en plein ramadam est pire que l’Arabie normale. Décalage des horaires, magasins fermés, prière toute la nuit, embouteillage du soir, il va falloir supporter encore un peu plus d’une semaine. Après ce sera les vacances pour tous les musulmans, et après ces vacances, ce seront les miennes.
Non pas que la sortie du tunnel ne soit plus qu’une formalité, il reste encore beaucoup d’obstacles et pas des moindres à affronter, mais je n’ai effectivement bien pris la barre que depuis quelques jours. Le dossier n’en est pas moins compliqué.
Le mois de septembre a été marqué par une montée en puissance du conflit qui nous oppose à notre sous-traitant, chaque partie alimentant son futur dossier de contentieux par une avalanche de courriers divers, rappel des obligations, refus d’exécuter, chipotage sur les limites de prestations, facturation injustifiée, etc,… Je me garderais ici de prendre parti, mais j’observe un réel problème de compréhension, dont bien sûr la différence de langue fait partie, mais qui va bien au-delà, c’est un vrai choc de cultures qui s’opposent. Il est regrettable que l’on en vienne à se mépriser comme c’est le cas pour certains maintenant.
Serons-nous condamnés à continuer ensemble le chemin, ou nous laisseront-ils seul face à notre Frégate dans les semaines qui viennent, je ne suis pas capable de le dire, j’essais simplement d’envisager les deux éventualités.
La première me satisfait. Non pas que j’apprécie leur façon de travailler mais au moins avons-nous appris à nous connaître. Dommage, de voir s’interrompre le processus d’amélioration continue qui s’est amorcé, dommage de casser une équipe de chantier qui se soude chaque jour un peu plus. La seconde hypothèse nous plonge dans l’inconnu, et seul le ciel si souvent évoqué dans ce pays, sait sur quelle piste cela nous conduirait. Quelle serait ma place dans une telle éventualité?
La vie en Arabie me semble moins désagréable qu’elle ne l’était à l’issue de mon premier séjour en Aout. J’ai rencontré des gens extérieurs à mon environnement de travail et j’ai, grâce à eux, élargi mon horizon jusque là limité aux bandes noires du fond de la piscine. Plage, bowling, voile, et bientôt pétanque, voilà à quoi j’occupe désormais mon temps libre. Et surtout je suis ouvert sur toutes les nouveautés, du cours de bridge, à la chorale et pourquoi pas un petit practice de golf sur fond de sable bien tassé. Je garde pour plus tard les escapades au dehors de Jeddah.
Les contraintes locales n’ont pas disparues, et l’Arabie en plein ramadam est pire que l’Arabie normale. Décalage des horaires, magasins fermés, prière toute la nuit, embouteillage du soir, il va falloir supporter encore un peu plus d’une semaine. Après ce sera les vacances pour tous les musulmans, et après ces vacances, ce seront les miennes.
lundi 1 octobre 2007
Week end a la mer
Au bout de trois fois, on appelle ça une habitude.
Je suis retourné au cabanon sur la plage, et cette fois on a eu la bonne idée de prendre quelques photos. Toutes ne sont pas montrables mais certaines suffisent à comprendre que l'ambiance est bonne et que les soirées durent jusque tard dans la nuit. Quel bonheur de se baigner une dernière fois, bien longtemps après que le soleil disparu derrière l'horizon ait rompu le jeune de nos concitoyens du moment !!!
Pour nous qui n'avions pas résisté jusqu'au soir, le dîner s'est limité à une belle part de pastèque. Mais sur le barbecue du midi nous avions grillé de belles darnes d'espadon achetées le matin même au marché aux poissons.
A mes cotés, Nicole, notre hôtesse, et Michel, attaché culturel au consulat français.
Je suis retourné au cabanon sur la plage, et cette fois on a eu la bonne idée de prendre quelques photos. Toutes ne sont pas montrables mais certaines suffisent à comprendre que l'ambiance est bonne et que les soirées durent jusque tard dans la nuit. Quel bonheur de se baigner une dernière fois, bien longtemps après que le soleil disparu derrière l'horizon ait rompu le jeune de nos concitoyens du moment !!!
Pour nous qui n'avions pas résisté jusqu'au soir, le dîner s'est limité à une belle part de pastèque. Mais sur le barbecue du midi nous avions grillé de belles darnes d'espadon achetées le matin même au marché aux poissons.
A mes cotés, Nicole, notre hôtesse, et Michel, attaché culturel au consulat français.
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