vendredi 16 novembre 2007

Escale à Tunis, ou comment tirer profit d'une galère

L'histoire de mon visa ne mérite pas que je m’y attarde, je garde ma rage et mon mécontentement pour d’autres destinataires, mais le déroulement du voyage retour vaut la peine d’être raconté.
La galère d’abord. Voyager le 14 novembre 2007, une folie ! Pourtant la soirée et la nuit d’hôtel à Montmartre m'ont offert ce qui me sera désormais interdit, des ribs de porc arrosés au Saint Emilion, et une petite balade autour de la place Pigalle, une dernière fois.
Levé à 6h, j'ai profité d'un covoiturage en taxi pour me rendre à Roissy et arriver, très en avance, dans le hall de départ du terminal 2F. Là j'ai attendu désespérément mon passeport qui devait m'être livré par un coursier avant l'embarquement. Las, la compagnie de transport choisie fonctionne avec des voitures alors que le bon sens voudrait que l'on circule un jour pareil en moto ou en scooter, ça relève de la faute professionnelle! Le comptoir AirFrance s'est fermé sous mes yeux alors que le chauffeur était localisé quelque part du coté de la porte de Bagnolet: déception.
Je me suis donc dirigé vers le guichet de vente de nouveau billet et après avoir étudier plusieurs itinéraires, j'ai choisi l'option qui me faisait passer par TUNIS.
J'ai beaucoup pensé à Aimery en arrivant à 15h dans l'aérogare de l'aéroport Tunis-Carthage plutôt froid et inhospitalié. Ayant 4 heures à passer sur place, je me suis embarqué dans un taxi vers les bords de la mer et le village très touristique de Sidi Ben Said. Là, j'ai arpenté les rues piétonnes au milieu des maisons toute blanche aux magnifiques portes cloutées bleues. Le ciel couvert et le soleil couchant donnaient aux différents points de vue sur la mer et les montagnes lointaines, des nuances de couleur magnifiques, très loin de la grisaille parisienne.
Après deux heures de promenade dans un monde arabe modéré et tranquille, je me suis transporté en train vers le centre ville que j'ai rejoint sous la pluie dans la nuit noire, avant de reprendre un taxi vers l'aéroport.
Le vol de nuit sur Tunisair ne m'a pas laissé de souvenir particulier, sinon que je n'y ai pas beaucoup dormi et que l'arrivée à JEDDAH à 4h du matin s'est faite très discrètement.
Sans doute un bon plan pour imaginer quelque trafic!!

3 commentaires:

Anonyme a dit…

bonjour jm,
c'est bête, tu aurais pu passer la soirée avec nous, puisque tu n'étais qu'à trois métros; en plus, on sait faire aussi du bon cochon (genre choucroute ou saucisse de Morteau).
Et puis, on aurait peut-être pu t'aider pour aller à CDG.
En tous cas, moi aussi je suis révolté de croiser des femmes dans des tenues humiliantes; il va falloir résister.
Continue ton blog, on est de tout coeur avec toi.
P et C

odile a dit…

Bonjour,
Ton évocation de SIDI BEN SAID doit rappeller des souvenirs à Marie.Nous sommes allées toutes les 2 faire un tour ds ce village (trop) touristique mais nous étions sous la pluie et le centre était interdit aux cars.
La prochaine escale à Tunis, va te promener vers des restes antiques mais attention à ne pas faire de photos ds toutes les directions.

L'heureux futur propriétaire d'un Airbus A380 qui vient de se voir refuser la création d'une piscine à l'intérieur fait-il partie de tes relations ?
Bonne reprise.

agathe a dit…

chouette balade finalement, c'est dommage qu'Aimery n'ait pas été là.