dimanche 31 octobre 2010
Et pendant ce temps là, à Penthièvre...
jeudi 28 octobre 2010
Week End à Taipei
Alors que BERNICA entamait ses essais des équipements de pêche, nous avons profité d'un déplacement commercial auprès des armateurs Taiwanais pour aller visiter un pays qui ne figure que rarement sur les dépliants touristiques.
Taiwan. rendue célèbre par les premières étiquettes "made in China" des années 70, puis par l'histoire de la "P. de la République", l'île de Taiwan est souvent considérée comme une gigantesque usine destinée à inonder les marches mondiaux de l'informatique et de l'électronique...
Mais Taiwan est aussi un "belle" Île, aux reliefs montagneux escarpés, le principal sommet culmine à 3900m, avec ses espaces naturels préservés en particulier sur sa cote Est donnant sur le Pacifique. Accessoirement, les plages de la cote Est sont des bons spots de surf, surtout au lendemain du passage d'un typhon...
Par contre, l'habitat est carrément "moche", et à part quelques constructions modernes dans les centres villes, les villages et les banlieues sont d'une laideur à vous casser le moral, même un jour de beau temps. La chine et son manque de goût pour le futile ou le profane sont passés par là.
Taipei est une grande ville très aérée ou il doit faire bon vivre, les infrastructures y sont parfaites, autoroutes suspendues, plusieurs lignes de métro, des avenues larges et de très nombreux espaces verts. De plus, tout est organisé pour faciliter les déplacements à pieds ou en vélo, avec une formule de "Vélib" comme à Paris.
En grande partie rasée pendant la dernière guerre, la ville conserve peu de bâtiments historiques, les principales constructions à visiter étant des mémorials de tel ou tel leader politique récent, le plus grandiose étant le mausolée de Tchang Kai Chek, au passé pourtant pas toujours très reluisant... mais qui aura au moins préservé l'île du communisme, et pour ça on peut comprendre qu'il soit vénéré!
Évidemment, il y la tour TAIPEI 101, qui fut pendant 4 ans la plus haute tour du monde (508m), avant d'être détrônée par un building de Koweit City. C'est elle qui a un fameux système d'amortisseur de vibration (damper), une boule en acier de près de 700t accrochée dans les derniers étages et censée permettre a la tour d'affronter les plus gros typhons , ainsi que les tremblements de terre fréquents dans la région.
En fin de week-end nous nous sommes échappés vers le nord Est de l'île, à la recherche de grands espaces et de nature sauvage dans une sorte de parc naturel. Nous avons trouvé refuge dans un guest house aménagé au premier étage d'un surf-shop, et avons un peu discuté avec le propriétaire/surfer super sympa. Un coin à retenir, d'autant plus qu'à l'en croire, la plupart des vagues sont quasi désertes pendant toute la période hors-saison.
A l'heure du retour, Aleksandra a pris un vol direct vers Saigon, alors que je prenais le train pour rejoindre la ville de Kaoshiung, principal port de pêche du pays.
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jeudi 7 octobre 2010
Ou en sommes nous?
Bangkok que je mentionnais par un titre lapidaire du précédent message a engendré un succès inespéré dans nos démarches commerciales.Les demandes de devis de la part des armements asiatiques afflues, la préparation des projets et les recherches d'adaptation du produit français à la demande locale accaparent la quasi totalité de mes journées de travail, tandis qu'Aleksandra a repris le flambeau de la communication pour SEAS, en commençant par l'organisation du Bapteme du Bernica le 6 novembre prochain.
Pour revenir sur Bangkok en quelques mots, nous avons passé un week-end en touriste a visiter les temples et palais royaux du centre ville. Pour être franc, il n'existe rien d'équivalent au Vietnam, tant par la richesse des constructions que par la profondeur de l'histoire, de l'or plein la vue et une religion Boudhiste omni présente.
Mais la vraie ville de Bangkok n'a pas du tout de charme. Pour prolonger le parallèle avec le Vietnam, je pense que le centre préfigure ce que sera HCMV dans une dizaine d'année, un développement immobilier anarchique, un circulation impossible malgré les nombreuses autoroutes urbaines suspendues, et toujours autant de quartier glauques exposées à la première inondation.
Il est vrai qu'il pleuvait pendant notre séjour, et que le centre d'exposition se trouvait au centre de la zone la plus mouvementée pendant la révolte des chemises rouges au printemps dernier, et présentait encore quelques séquelles.
Nous avons mis nos photos sur Picasa.
Deux semaines plus tard, week-end long à nouveau, et qui plus est anniversaire de notre mariage. Nous sommes partis en Malaisie, plus exactement sur l'ile de Pennang.
Pas de salon ni de client à rencontrer, juste un petit joyau de la belle époque coloniale, ou les anglais oragnisaient l'administration avec style, tandis que les chinois étendaient leur fortune dans le commerce avec l'Europe et que malais et tamouls suaient sang et eau sur les coupées de navires et dans les entrepos.
La ville a conservé la quasi intégralité de ses batiments historiques, et l'on y retrouve avec bonheur le chapelet des quartiers ethniques, depuis l'hotel Eastern and Oriental aux pelouses rases dominant la rade, en passant par le guetto des triades chinoises, jusqu'aux ruelles étroites du quartier indien innondées de musique de Bollywood, et pour finir se plonger dans la zone marécageuses du village sur pilotis des pêcheurs malais.
A mi chemin entre une capitale asiatique et la tres british Singapour, l'ile de Pennang ne représente pas la Malaisie musulmane que l'on imagine. Il s'en est fallu de quelques accords entre anglais, hollandais et Portugais pour que ce petit coin aujourd'hui ignoré du monde ne soit devenu Singapour, Jarkarta ou Macao. Comme Malacca distante de quelques centaines de kilomètres dans le sud, la vie de Pennang s'est arrêtée au milieu du 20eme siecle. Tant mieux pour les amoureux romantiques qui s'y arrêtent pour visiter les quelques palais chinois aux parfums de la reine Victoria.
A cette époque, on servait aux Anglais des plats chinois dans une salle à manger de mandarins, pendant que dans la salle à manger voisine, on présentait à des chinois du Rosbeef au petit poids dans de la porcelaine d'Ecosse. Le maître de maison, dans la salle centrale contrôlait ainsi tous ses invités sans en privilégier aucun. Du grand art!