jeudi 7 octobre 2010

Ou en sommes nous?

6 à 7 semaines que nous sommes revenus dans notre pays d'accueil! Je ne sais pas tres bien, mais j'ai la tres nette sensation que le temps déroule son cours à une vitesse folle, sans que nous ayons le temps de nous poser, de nous reposer, et de ... donner de nos nouvelles.
Bangkok que je mentionnais par un titre lapidaire du précédent message a engendré un succès inespéré dans nos démarches commerciales.Les demandes de devis de la part des armements asiatiques afflues, la préparation des projets et les recherches d'adaptation du produit français à la demande locale accaparent la quasi totalité de mes journées de travail, tandis qu'Aleksandra a repris le flambeau de la communication pour SEAS, en commençant par l'organisation du Bapteme du Bernica le 6 novembre prochain.

Pour revenir sur Bangkok en quelques mots, nous avons passé un week-end en touriste a visiter les temples et palais royaux du centre ville. Pour être franc, il n'existe rien d'équivalent au Vietnam, tant par la richesse des constructions que par la profondeur de l'histoire, de l'or plein la vue et une religion Boudhiste omni présente.

Mais la vraie ville de Bangkok n'a pas du tout de charme. Pour prolonger le parallèle avec le Vietnam, je pense que le centre préfigure ce que sera HCMV dans une dizaine d'année, un développement immobilier anarchique, un circulation impossible malgré les nombreuses autoroutes urbaines suspendues, et toujours autant de quartier glauques exposées à la première inondation.
Il est vrai qu'il pleuvait pendant notre séjour, et que le centre d'exposition se trouvait au centre de la zone la plus mouvementée pendant la révolte des chemises rouges au printemps dernier, et présentait encore quelques séquelles.
Nous avons mis nos photos sur Picasa.

Deux semaines plus tard, week-end long à nouveau, et qui plus est anniversaire de notre mariage. Nous sommes partis en Malaisie, plus exactement sur l'ile de Pennang.
Pas de salon ni de client à rencontrer, juste un petit joyau de la belle époque coloniale, ou les anglais oragnisaient l'administration avec style, tandis que les chinois étendaient leur fortune dans le commerce avec l'Europe et que malais et tamouls suaient sang et eau sur les coupées de navires et dans les entrepos.

La ville a conservé la quasi intégralité de ses batiments historiques, et l'on y retrouve avec bonheur le chapelet des quartiers ethniques, depuis l'hotel Eastern and Oriental aux pelouses rases dominant la rade, en passant par le guetto des triades chinoises, jusqu'aux ruelles étroites du quartier indien innondées de musique de Bollywood, et pour finir se plonger dans la zone marécageuses du village sur pilotis des pêcheurs malais.



A mi chemin entre une capitale asiatique et la tres british Singapour, l'ile de Pennang ne représente pas la Malaisie musulmane que l'on imagine. Il s'en est fallu de quelques accords entre anglais, hollandais et Portugais pour que ce petit coin aujourd'hui ignoré du monde ne soit devenu Singapour, Jarkarta ou Macao. Comme Malacca distante de quelques centaines de kilomètres dans le sud, la vie de Pennang s'est arrêtée au milieu du 20eme siecle. Tant mieux pour les amoureux romantiques qui s'y arrêtent pour visiter les quelques palais chinois aux parfums de la reine Victoria.
A cette époque, on servait aux Anglais des plats chinois dans une salle à manger de mandarins, pendant que dans la salle à manger voisine, on présentait à des chinois du Rosbeef au petit poids dans de la porcelaine d'Ecosse. Le maître de maison, dans la salle centrale contrôlait ainsi tous ses invités sans en privilégier aucun. Du grand art!

1 commentaire:

anne et JP a dit…

Merci d'avoir repris (j'allais dire la plume). C'est vrai que la lecture est agréable. Vous vivez tellement différemment de nous. Nous avons déjà apprécié les photos sur Picassa. Bonne continuation et à bientôt...