jeudi 4 octobre 2007

Etat des lieux


Certains diront que je ne suis pas un rapide, autant que d’autres auraient m’accuser d’agir avec précipitation. Une chose est acquise maintenant, j’ai bien la situation en main.
Non pas que la sortie du tunnel ne soit plus qu’une formalité, il reste encore beaucoup d’obstacles et pas des moindres à affronter, mais je n’ai effectivement bien pris la barre que depuis quelques jours. Le dossier n’en est pas moins compliqué.
Le mois de septembre a été marqué par une montée en puissance du conflit qui nous oppose à notre sous-traitant, chaque partie alimentant son futur dossier de contentieux par une avalanche de courriers divers, rappel des obligations, refus d’exécuter, chipotage sur les limites de prestations, facturation injustifiée, etc,… Je me garderais ici de prendre parti, mais j’observe un réel problème de compréhension, dont bien sûr la différence de langue fait partie, mais qui va bien au-delà, c’est un vrai choc de cultures qui s’opposent. Il est regrettable que l’on en vienne à se mépriser comme c’est le cas pour certains maintenant.
Serons-nous condamnés à continuer ensemble le chemin, ou nous laisseront-ils seul face à notre Frégate dans les semaines qui viennent, je ne suis pas capable de le dire, j’essais simplement d’envisager les deux éventualités.
La première me satisfait. Non pas que j’apprécie leur façon de travailler mais au moins avons-nous appris à nous connaître. Dommage, de voir s’interrompre le processus d’amélioration continue qui s’est amorcé, dommage de casser une équipe de chantier qui se soude chaque jour un peu plus. La seconde hypothèse nous plonge dans l’inconnu, et seul le ciel si souvent évoqué dans ce pays, sait sur quelle piste cela nous conduirait. Quelle serait ma place dans une telle éventualité?
La vie en Arabie me semble moins désagréable qu’elle ne l’était à l’issue de mon premier séjour en Aout. J’ai rencontré des gens extérieurs à mon environnement de travail et j’ai, grâce à eux, élargi mon horizon jusque là limité aux bandes noires du fond de la piscine. Plage, bowling, voile, et bientôt pétanque, voilà à quoi j’occupe désormais mon temps libre. Et surtout je suis ouvert sur toutes les nouveautés, du cours de bridge, à la chorale et pourquoi pas un petit practice de golf sur fond de sable bien tassé. Je garde pour plus tard les escapades au dehors de Jeddah.
Les contraintes locales n’ont pas disparues, et l’Arabie en plein ramadam est pire que l’Arabie normale. Décalage des horaires, magasins fermés, prière toute la nuit, embouteillage du soir, il va falloir supporter encore un peu plus d’une semaine. Après ce sera les vacances pour tous les musulmans, et après ces vacances, ce seront les miennes.

4 commentaires:

c pas important a dit…

elle est bien ta foto, d'autant que sur mon écran le building commence à pencher sur la gauche...et le bateau est bien droit.

anne et JP a dit…

Qui c'est "c pas important ? Aimery peut-être ?

c pas important a dit…

c'est alain.bises.

c pas important a dit…

c'est alain.bises.