Mardi matin de retour du « Bigorn’eau », déçu de ne pas avoir relevé mes messages du jour pour cause de fermeture hebdomadaire, je me console en guettant l’instant ou les deux mers apparaissent de part et d’autre de mon champ de vision, et je balaye du regard d’un horizon à l’autre. Et là, au milieu de la dune du fort de Penthièvre il me semble apercevoir au loin une femme en tenue noire des pieds à la tête, le temps est couvert, venteux et froid, mais le manteau me semble plus long que de coutume. J’écarquille les yeux, je me pince, je crois rêver, j’hallucine, et plus j’approche plus la vision se confirme. En passant à Leur hauteur, le long de la voie ferrée, Ils sont bien comme je Les avais aperçu dès le premier coup d’oeil, lui le crane rasé et la barbe foisonnante, elle entièrement voilée cachant même son visage au regard des autres hommes.
Ils sont partout, et ce n’est pas au petit doigt que l’on les reconnaît, les Envahisseurs…
vendredi 16 novembre 2007
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2 commentaires:
En plus ils font des petits. Attention à toi. Tu deviens dangereux pour toi-même.
papa, envahisseur, faut peut être pas exagérer...pendant que ceux ci sont là, toi tu es là bas... mais pour répondre, c'est le premier été que j'aperçois des femmes voilées à Quiberon, et même sur le bateau de Belle ile, où il n'était pas facile de faire tenir le voile à cause du vent.
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