jeudi 8 décembre 2011
SHANGHAI, la perle d'Orient
Le rêve de Chine qui s'était évanoui il y a deux ans est redevenu réalité.
Enfin presque, car Shanghai n'est pas la Chine a laquelle nous pensions, avec la Cite Interdite, la Grande Muraille et les cols Mao, Shanghai se compare plutôt, et dépasse en tout, les autres mégalopoles asiatiques comme Hong Kong, Singapour, Taipei ou Kuala Lumpur.
Shanghai c'est la démesure dans la modernité, c'est la folie urbaine de l'homme.
Au moins 25 Millions d'habitants, des tours a perte de vue, 2000 chantiers de construction en permanence.
Arrives le vendredi soir a l'aéroport de PUDONG, nous avons rejoint notre hôtel peu avant la nuit, mais a temps pour voir le jour disparaître sur le le BUND, de l'autre cote du fleuve. Le ciel était clair, autant qu'il peut l'être, et la boule rose pale du soleil couchant n'apportait qu'une faible teinte rouge aux façades des immeubles de verre. Des que la nuit tombe, la ville s'illumine de mille feux, chaque silhouette de ces tours étant soulignée par un liseré de néons multicolores, certaines d'entre elles . Il y celle qui fut la plus haute tour de télévision jusqu'à ce qu'elle soit détrônée par Motreal, puis plus haute, celle en forme de décapsuleur qui s'est fait double il y peu par un hôtel de Dubai.
vendredi 21 octobre 2011
L'automne et deja des projets!
Bientôt vous (les français) vous passerez a l'horaire d'hiver. Chez nous cette notion d'hiver n'existant pas, l'étape que nous franchirons sera l'arrivée de la saison sèche. Saison sèche, fin de la mousson de Sud Ouest et reprise du régime anticyclonique qui nous amène du soleil, du vent et de la chaleur!
Nos trois derniers séjours a MUI NE, 2 en septembre, 1 en octobre, nous ont fait retrouver la route des plages et les longs "runs" en planche a voile.
Lors du dernier cependant, nous avons assiste au début du phénomène du basculement du vent, de l'Ouest vers l'Est, avec en phase transitoire un vent de sud quasi nul.
Est et Ouest ont l'avantage d'etre un peu "off Shore" et donc de repousser vers le large les déchets et la pollution qui malheureusement envahissent la mer de Chine.
Le vent de Sud, "On shore", de dimanche dernier nous a ouvert les yeux sur cette réalité!... La mer n'était pas baignable!
Vivement que ça se stabilise en régime d'Est, car c'est bien a MUI NE que nous nous préparons a passer les vacances de Noel, les deux réveillons compris!
Et avec des visiteurs par dessus le marche.
Pierre et Aimery se sont annonces les premiers, pour toute la durée des vacances scolaires du 17 au 2 janvier. Et puis la surprise est venue de nos voisins de Penthievre, Catherine, Robin et Alain qui seront eux aussi de la fete. Tout ce petit monde dans le même hôtel a la plage, ce qui devrait présager d'une bonne période fin d'annee!
Nous serons 5 penthievrois dans l'avion d'Air France qui quittera Paris a 23h20 le 17décembre, car je serai moi aussi a bord.
Je dois rentrer en France a partir du 10 pour une petite semaine de travail a Concarneau et je repartirai de Nantes en compagnie de Aimery et Pierre. Catherine et Robin nous rejoindront a Paris, et nous retrouverons Alain qui sera déjà sur place depuis 3 semaines.
Aleksandra sera quant a elle en Pologne du 4 au 19 décembre, histoire d'aller se réchauffer au bord de la Baltique auprès de sa famille.
D'ici la, nous devrions aller du 27/11 au 2/12 a Shanghai (voir mon article "Rêves de Chine")pour ce qui devrait être le plus grand salon maritime mondial... normal que nous y ayons un stand!
Pour finir sur le projets, nous venons de reserver des billets pour l'Afrique du Sud qui sera cette année, après la Nouvelle Zelande et la Caledonie, notre destination pour les fêtes du nouvel An chinois, le TET au Vietnam. Cape Town, Table mountain et Goodhope cape, plus la recherche de la "perfect Wawe" decrite dans le film "Endless Summer" et qui déroule sa superbe gauche sur des kilomètres du cote de Jeffrey's Bay.
Et pourquoi pas un petit Safari!
Mais ça, c'est pour une autre histoire...
Photo : Les PETRONAS TOWERS a KUALA LUMPUR - Week End 8/9 Octobre
vendredi 30 septembre 2011
Breves
Le même jour dans le journal :
- RURAL CHILDREN SWIM TO SCHOOL (Des enfants des campagnes se rendent a l’école a la nage) Dans une province du nord, en l’absence de pont et le dernier bateau ayant coule, les enfants d’un village se rendent tous les jours a l’école a la nage en traversant un cours d’eau de 200m de large(sic). Les parents sont évidemment tous les jours terrifiés de voir leur petits partir a l’école dans ces conditions, leurs affaires sèches emballées dans un sac en plastic maintenu a bout de bras au dessus de l’eau !. Devant le scandale que cela représente, on a imaginé construire un pont en béton pour plusieurs million de dollar, mais trop cher compte tenu de la faible population concernée, puis un pont en bois, plusieurs centaines de milliers de dollars, toujours trop cher, on a même envisage de tendre un cordage entre les rives… Finalement la décision a été prise d’offrir aux enfants des gilets de sauvetage ! Il suffisait d’y penser.
- PRIVATE HELICOPTER SERVES GOLF COURSE On annonce la mise en service d’un vol direct en Hélicoptère depuis l’aéroport de Saigon jusqu’au terrain de golf de Dong Nai, durée du vol, seulement 10 minutes pour 4 passagers et 2 pilotes, la aussi, il suffisait d’y penser.
- RURAL CHILDREN SWIM TO SCHOOL (Des enfants des campagnes se rendent a l’école a la nage) Dans une province du nord, en l’absence de pont et le dernier bateau ayant coule, les enfants d’un village se rendent tous les jours a l’école a la nage en traversant un cours d’eau de 200m de large(sic). Les parents sont évidemment tous les jours terrifiés de voir leur petits partir a l’école dans ces conditions, leurs affaires sèches emballées dans un sac en plastic maintenu a bout de bras au dessus de l’eau !. Devant le scandale que cela représente, on a imaginé construire un pont en béton pour plusieurs million de dollar, mais trop cher compte tenu de la faible population concernée, puis un pont en bois, plusieurs centaines de milliers de dollars, toujours trop cher, on a même envisage de tendre un cordage entre les rives… Finalement la décision a été prise d’offrir aux enfants des gilets de sauvetage ! Il suffisait d’y penser.
- PRIVATE HELICOPTER SERVES GOLF COURSE On annonce la mise en service d’un vol direct en Hélicoptère depuis l’aéroport de Saigon jusqu’au terrain de golf de Dong Nai, durée du vol, seulement 10 minutes pour 4 passagers et 2 pilotes, la aussi, il suffisait d’y penser.
mardi 27 septembre 2011
Les Amoureux
Les Amoureux se bécotent aussi au Vietnam ! Mais pas sur les bancs publics…
Dans un pays ou pourtant beaucoup de mariages sont encore arranges par les familles, les jeunes amoureux s’embrassent, s’enlacent, se touchent , ils boivent, ils mangent, discutent et se taisent en rêvant, assis l’un contre l’autre … sur la selle de leur moto.
On n’y prête pas garde en passant le soir, puis on en aperçoit un couple dans l’obscurité d’un arbre, puis un autre sous l’arbre suivant, puis un autre, et soudain on réalise que tous les arbres, tous les recoins peu éclairés de la rue sont occupes par une moto appuyée sur sa béquille, et sur cette moto, un couple enlacé. C’est un peu comme lorsque l’on marche dans un sous bois de pins a l’automne et que l’on découvre par hasard un bouquet de Chanterelles, avant de constater que l’on en est entoure de toute part !
Bien sur, tous les jeunes amoureux vietnamiens ne se cachent pour se retrouver. L’ouverture offerte par le cours d’un fleuve, la fraicheur de l’air qui courre sur l’eau et le point de vue légèrement surélevé, font de ponts le lieu de prédilection pour passer la soirée, si j’en juge par le nombre couples accoudes au parapet, la tête dans les étoiles, au beau milieu de la portée de chaque pont, la moto garée auprès d’eux.
Le point d’orgue de cette animation nocturne est localisé au sommet du pont de PHU MY, un immense pont suspendu, dominant la rivière Saigon d’une cinquantaine de mètres, et offrant une vue panoramique remarquable sur le Skyline de la ville. La haut, les motos y sont si nombreuses après le coucher du soleil, qu’elles envahissent non seulement le trottoir, mais aussi la voie de circulation des deux roues, et débordent même régulièrement sur la chaussée principale. Imaginez le nombre de serments prononces, et la quantités des baisers échangés chaque soir sur ce pont !
Le jour, on les retrouve assis dans l’herbe des nombreux parcs de la ville, le portable a la main en guise d’appareil photo. Moins entreprenants que le soir, les garçons se limitent a bombarder leur copine de photos qu’ils regarderont sur le petit écran de leur téléphone jusqu'à la prochaine rencontre.
Au Vietnam plus qu’ailleurs, on se fiche pas mal des regards obliques, et de toute facon, il y a bien davantage de couples d’amoureux que de passants honnetes !
Aujourd’hui, 27 septembre, c’est notre anniversaire de mariage.
Dans un pays ou pourtant beaucoup de mariages sont encore arranges par les familles, les jeunes amoureux s’embrassent, s’enlacent, se touchent , ils boivent, ils mangent, discutent et se taisent en rêvant, assis l’un contre l’autre … sur la selle de leur moto.
On n’y prête pas garde en passant le soir, puis on en aperçoit un couple dans l’obscurité d’un arbre, puis un autre sous l’arbre suivant, puis un autre, et soudain on réalise que tous les arbres, tous les recoins peu éclairés de la rue sont occupes par une moto appuyée sur sa béquille, et sur cette moto, un couple enlacé. C’est un peu comme lorsque l’on marche dans un sous bois de pins a l’automne et que l’on découvre par hasard un bouquet de Chanterelles, avant de constater que l’on en est entoure de toute part !
Bien sur, tous les jeunes amoureux vietnamiens ne se cachent pour se retrouver. L’ouverture offerte par le cours d’un fleuve, la fraicheur de l’air qui courre sur l’eau et le point de vue légèrement surélevé, font de ponts le lieu de prédilection pour passer la soirée, si j’en juge par le nombre couples accoudes au parapet, la tête dans les étoiles, au beau milieu de la portée de chaque pont, la moto garée auprès d’eux.
Le point d’orgue de cette animation nocturne est localisé au sommet du pont de PHU MY, un immense pont suspendu, dominant la rivière Saigon d’une cinquantaine de mètres, et offrant une vue panoramique remarquable sur le Skyline de la ville. La haut, les motos y sont si nombreuses après le coucher du soleil, qu’elles envahissent non seulement le trottoir, mais aussi la voie de circulation des deux roues, et débordent même régulièrement sur la chaussée principale. Imaginez le nombre de serments prononces, et la quantités des baisers échangés chaque soir sur ce pont !
Le jour, on les retrouve assis dans l’herbe des nombreux parcs de la ville, le portable a la main en guise d’appareil photo. Moins entreprenants que le soir, les garçons se limitent a bombarder leur copine de photos qu’ils regarderont sur le petit écran de leur téléphone jusqu'à la prochaine rencontre.
Au Vietnam plus qu’ailleurs, on se fiche pas mal des regards obliques, et de toute facon, il y a bien davantage de couples d’amoureux que de passants honnetes !
Aujourd’hui, 27 septembre, c’est notre anniversaire de mariage.
jeudi 8 septembre 2011
Combien de temps?
Nous sommes de retour au Vietnam depuis une dizaine de jours. La météo n'est pas terrible car la saison des pluies n'est pas encore terminée. Nous avons retrouve la maison, le travail et les amis, et bien sur Ariane qui a continue sa scolarité pendant tout le mois d'août.
Déjà le premier week-end a la plage de Mui Ne, les séances de Gym a la salle de sport et le premier massage, c'est reparti comme si nous n'étions jamais rentres en France.
Une question est revenue presque systématiquement de la part de tous ceux avec qui nous venons de partager nos vacances ; Quand allons nous revenir au pays, quand allons nous quitter le Vietnam?
Je reconnais que jamais la réponse n'a été franche ni claire, et c'est exactement dans cet état d'esprit que nous sommes revenus. A quel moment jugerons nous, ou d'autres jugeront pour nous, qu'il est temps de quitter ce pays si diffèrent des nôtres. Quel signal sonnera le départ, et saurons nous l'entendre? Nous étions arrives en février 2009 avec en tète une durée raisonnable de 3ans et quelques mois, c'est dire en ayant a l'esprit de revenir a l'été prochain.
Les nouveaux challenges lies au développement du chantier et aux prochains navires a construire plaident en faveur d'une prolongation de ma mission dans l'entreprise, et il faut bien admettre que nous avons adopte un rythme de vie, et surtout de voyage, que nous aurons du mal a interrompre.
Alors, si aucune date n'est encore arrêtée, je pense que nous avons au moins pris conscience de la finitude de notre expatriation, et qu'il va falloir commencer a penser a l'après Vietnam. Un premier pas vers le départ en quelque sorte.
De son cote, Ariane s'est engagée dans un cursus qui s'achèvera a l'été 2013. Irons nous jusque la?
Déjà le premier week-end a la plage de Mui Ne, les séances de Gym a la salle de sport et le premier massage, c'est reparti comme si nous n'étions jamais rentres en France.
Une question est revenue presque systématiquement de la part de tous ceux avec qui nous venons de partager nos vacances ; Quand allons nous revenir au pays, quand allons nous quitter le Vietnam?
Je reconnais que jamais la réponse n'a été franche ni claire, et c'est exactement dans cet état d'esprit que nous sommes revenus. A quel moment jugerons nous, ou d'autres jugeront pour nous, qu'il est temps de quitter ce pays si diffèrent des nôtres. Quel signal sonnera le départ, et saurons nous l'entendre? Nous étions arrives en février 2009 avec en tète une durée raisonnable de 3ans et quelques mois, c'est dire en ayant a l'esprit de revenir a l'été prochain.
Les nouveaux challenges lies au développement du chantier et aux prochains navires a construire plaident en faveur d'une prolongation de ma mission dans l'entreprise, et il faut bien admettre que nous avons adopte un rythme de vie, et surtout de voyage, que nous aurons du mal a interrompre.
Alors, si aucune date n'est encore arrêtée, je pense que nous avons au moins pris conscience de la finitude de notre expatriation, et qu'il va falloir commencer a penser a l'après Vietnam. Un premier pas vers le départ en quelque sorte.
De son cote, Ariane s'est engagée dans un cursus qui s'achèvera a l'été 2013. Irons nous jusque la?
mercredi 20 juillet 2011
Bientot la France
C'est pour aller jusqu'au bout de la construction, et m'assurer de la livraison du bateau sur la photo que je reste ici jusqu'a la fin du mois de Juillet.
On signe le 28, je monte dans l'avion le 29 et je suis a Penthievre le 30! Et crac... c'est la greve chez Air France pour le week-end. Et moi qui voyage avec un billet Vietnam Airlines, je vais beneficier du "code share"et me retrouve coincer par un mouvement franchouillard!
Je ne sais plus pourquoi, mais je devais avoir eu un bon pressentiment lorsque j'ai pris l'option de ne pas prendre de vol interieur, mais plutot le TGV en gare de Roissy pour rentrer au pays. Au moins je ne resterai pas coince a Paris.
vendredi 24 juin 2011
Le Punch de Grand-Pere
De la rue Guynemer, du fin fond du Boulevard de l’Océan ou le l’avenue de Tourville, on se précipite a certaines heures du jour vers la rue Dugay Trouin, avec en tête l’idée de se joindre a ceux qui sont déjà arrivés, avant qu’il ne soit trop tard.
On le consomme sec ou avec glaçons, certains l’allongent avec un peu de jus d’orange pour se donner bonne conscience, mais c’est bien toujours suivant la même recette, et si parfois certaines proportions mal respectées accentuent telle ou telle saveur, le succès est garanti.
La réserve elle-même semble inépuisable puisqu’il suffit de quelques minutes a des mains expertes pour en reconstituer un nouveau flacon qui réjouira les retardataires, et rassasiera les premiers arrivés (ce qui est souvent mon cas!)
Le Punch de Planteur a la Manière de Grand Père s’exporte bien, il est très apprécié en Pologne ou les habitudes vont pourtant vers les alcools secs, et récemment une bouteille de ce breuvage ambré est venue se poser sur notre table au Vietnam. La chaleur ambiante, le bruissement des feuilles des cocotiers environnants et les piqures de moustiques auraient dû naturellement nous rapprocher des Antilles, mais c’est a Penthièvre que nous avons passe la soirée , transportés par l’arome du rhum, de la canne a sucre, de la vanille et des autres épices dont il faut bien l’avouer, j’ignore tout a mon plus grand regret.
Malheureusement une bouteille entamée est éphémère, et il va me falloir patienter encore plus d’un mois avant de retrouver la rue Dugay Trouin, la table de jardin, ses chaises en plastique disposées tout autour, et au milieu entre un bol de pistaches et une rangée de Chips, le fameux Punch de Grand Père servi a tous ceux qui passeront par la a l'heure dite, pour mon premier apéritif improvisé de l’été.
Merci Papa, bonne fete et bon Anniversaire!
On le consomme sec ou avec glaçons, certains l’allongent avec un peu de jus d’orange pour se donner bonne conscience, mais c’est bien toujours suivant la même recette, et si parfois certaines proportions mal respectées accentuent telle ou telle saveur, le succès est garanti.
La réserve elle-même semble inépuisable puisqu’il suffit de quelques minutes a des mains expertes pour en reconstituer un nouveau flacon qui réjouira les retardataires, et rassasiera les premiers arrivés (ce qui est souvent mon cas!)
Le Punch de Planteur a la Manière de Grand Père s’exporte bien, il est très apprécié en Pologne ou les habitudes vont pourtant vers les alcools secs, et récemment une bouteille de ce breuvage ambré est venue se poser sur notre table au Vietnam. La chaleur ambiante, le bruissement des feuilles des cocotiers environnants et les piqures de moustiques auraient dû naturellement nous rapprocher des Antilles, mais c’est a Penthièvre que nous avons passe la soirée , transportés par l’arome du rhum, de la canne a sucre, de la vanille et des autres épices dont il faut bien l’avouer, j’ignore tout a mon plus grand regret.
Malheureusement une bouteille entamée est éphémère, et il va me falloir patienter encore plus d’un mois avant de retrouver la rue Dugay Trouin, la table de jardin, ses chaises en plastique disposées tout autour, et au milieu entre un bol de pistaches et une rangée de Chips, le fameux Punch de Grand Père servi a tous ceux qui passeront par la a l'heure dite, pour mon premier apéritif improvisé de l’été.
Merci Papa, bonne fete et bon Anniversaire!
samedi 18 juin 2011
De mon bureau...
Je profite d'être bloque par la pluie dans mon bureau de NHA BE, un samedi après midi, pour décrire un peu mon environnement de travail.
Après 2 ans d'installation provisoire, me déplaçant de salle en salle et de table en table, j'ai enfin réussi a me construire un vrai bureau, confortable et chaleureux dans lequel il fait bon se réfugier lorsque la pluie fait rage comme c'est le cas en cet instant.
A force de discussion avec le chantier militaire X51, nous avons obtenu le droit a occuper un bâtiment ancien et joliment rénové, ou tous les services de l'entreprise ont trouve a se loger. Construit sur deux niveaux, tout en longueur et très étroit, les murs blancs et les menuiseries extérieures bleues, on imaginerait presque se trouver en Espagne ou sur une île Grecque. Tous les bureaux sont ouverts sur une coursive ensoleillée l'après midi. J'ai choisi de m'installer tout au bout du bâtiment, a l'étage, avec une vue dominant le chantier d'assemblage des blocs de navire (la fenêtre sur le pignon de la photo).
Pour l'aménagement intérieur, nous avons fait le choix de meubles anciens sombres, la pièce étant suffisamment spacieuse pour y disposer un grand bureau, une salon avec canapé et table basse, ainsi qu'une table de réunion en bois de rose. Un parquet en bois sombre, des huisseries vernies et des stores en lamelles de bois, complètent la décoration résolument de style colonial.
Pour compléter le décor, j'ai reçu en cadeau de bienvenue de la part des militaires, deux grosses jarres en bois sculptées.
Aujourd'hui il pleut et la lumière ne rentre pas de l'extérieur, le ciel est noir et les bourrasques de vent violent secouent le grand arbre qui pousse devant ma fenêtre. La pluie projetée a l'horizontal claque sur les fenêtres, et sous l'averse le bruit provoque par les gouttes sur le toit de tôle devient assourdissant. Pas très étanches, le portes laissent passer un peu d'eau qui vient grossir une flaque sur le parquet... Il va falloir demander aux menuisiers d'intervenir.
Après 2 ans d'installation provisoire, me déplaçant de salle en salle et de table en table, j'ai enfin réussi a me construire un vrai bureau, confortable et chaleureux dans lequel il fait bon se réfugier lorsque la pluie fait rage comme c'est le cas en cet instant.
A force de discussion avec le chantier militaire X51, nous avons obtenu le droit a occuper un bâtiment ancien et joliment rénové, ou tous les services de l'entreprise ont trouve a se loger. Construit sur deux niveaux, tout en longueur et très étroit, les murs blancs et les menuiseries extérieures bleues, on imaginerait presque se trouver en Espagne ou sur une île Grecque. Tous les bureaux sont ouverts sur une coursive ensoleillée l'après midi. J'ai choisi de m'installer tout au bout du bâtiment, a l'étage, avec une vue dominant le chantier d'assemblage des blocs de navire (la fenêtre sur le pignon de la photo).
Pour l'aménagement intérieur, nous avons fait le choix de meubles anciens sombres, la pièce étant suffisamment spacieuse pour y disposer un grand bureau, une salon avec canapé et table basse, ainsi qu'une table de réunion en bois de rose. Un parquet en bois sombre, des huisseries vernies et des stores en lamelles de bois, complètent la décoration résolument de style colonial.
Pour compléter le décor, j'ai reçu en cadeau de bienvenue de la part des militaires, deux grosses jarres en bois sculptées.
Aujourd'hui il pleut et la lumière ne rentre pas de l'extérieur, le ciel est noir et les bourrasques de vent violent secouent le grand arbre qui pousse devant ma fenêtre. La pluie projetée a l'horizontal claque sur les fenêtres, et sous l'averse le bruit provoque par les gouttes sur le toit de tôle devient assourdissant. Pas très étanches, le portes laissent passer un peu d'eau qui vient grossir une flaque sur le parquet... Il va falloir demander aux menuisiers d'intervenir.
vendredi 3 juin 2011
Voyages Voyages
Septembre, Malaisie
Octobre, Bangkok, Taiwan
Novembre, Baie d’Halong, Australie, Taiwan encore
Décembre Pologne, France et Maurice
Janvier, Nouvelle Calédonie
Février, Singapour
Mars, Sapa, France
Avril, Bali
Mai, Californie, Panama
Juin, Juillet, rien de prévu jusqu'à présent,
Juillet retour en France pour le tout le mois d’Aout, à moins que nous ne parvenions à organiser une petite semaine en Irlande.
Jamais je n’avais autant voyagé. Les pays se mélangent et les souvenirs s’entrechoquent. Pourtant chacune de ces destinations visitées trop souvent en seulement quelques jours, a laissé un petit quelque chose de bien particulier dans un coin de notre mémoire. A chaque fois l’envie de revenir pour aller plus loin dans la découverte, voire même l’idée de s’y installer pour quelque temps ou pour toujours. Sur ce plan, l’Ouest de l’Australie a pris le dessus sur la Californie, mais la Nouvelle Zélande reste en tête.
Très déçus par notre séjour à Bali, sans doute parce qu’on en attendait beaucoup, à l’inverse agréablement surpris par Taïwan parce qu’on pensait ne rien y trouver. Le Grand voyage de l’hiver sur le « Caillou » a laissé cette impression bizarre dont j’ai déjà parlé, mais la qualité de la vie des gens sur place et la beauté sauvage des paysages donnent du sens a un séjour de quelques semaines supplémentaires.
Parmi les villes du Sud Est Asiatique, et après avoir arpenté Hong Kong, Singapour, Bangkok et bien entendu Saigon, la palme revient sans aucun doute a Singapour, et notre séjour a l’hôtel Marina Sands une référence qu’il sera difficile d’égaler.
La première des motivations qui nous a mis sur ces routes est certainement la volonté d’échapper au tumulte et a la pollution de Ho Chi Minh City. La recherche de grands espaces vides et propres, la vie au milieu de gens avec lesquels il est possible de communiquer, la facilité des organisations qui fonctionnent.
Et puis bien sur, il y a eu toutes ces occasions professionnelles de nous deplacer dans la region.
Nous n’avons donc pas fait le choix des destinations plus proches et pourtant plus exotiques.
Vers l’Ouest et dans l’arrière pays, le Laos et le Cambodge, le nord de la Thaïlande ou la Birmanie, sont pourtant réputés parmi les amis qui voyagent dans la région. Il faudra profiter de week-ends prolongés, ou de la venue de visiteurs pour aller a Louang Prabang, Chiang Mai, Mandalai ou Siem Rep visiter le temple d’Angkor Vat ! L’année prochaine sans doute.
Vers l’Est et la mer de Chine, l’Indonésie, la Malaisie ou les Philippines. Souvent je me penche sur une carte de cette région du Monde parsemées d’iles aux noms chargés d’aventure, Bornéo, Papouasie, les Moluques , Java et Sumatra, j’aurais aimé jouer à Corto Maltese et naviguer dans le détroit de la Sonde, sur la mer de Timor, faire escale a Flores ou a Port Moresby ….. Malheureusement, j’ai peur que ce monde soit hostile a la navigation car de nombreux pirates écument encore la mer, quand a une visite par avion, elle risque de se limiter à se faire déposer dans un endroit paradisiaque et isolé du monde, mais enfermé. Et il faudrait disposer de beaucoup plus de temps.
lundi 30 mai 2011
Le jour le plus long!
Partis de Saigon un vendredi matin vers 6 heures, nous avons atteint notre destination peu après 9 heures le jour même, rien de très exceptionnel, sauf que le voyage avait duré 17heures, le temps nécessaire pour traverser le Pacifique d'Ouest en Est, de Hong Kong a San Francisco...
Pas de doute, la boucle autour du globe était bouclée!.. Événement et émotion, la terre est bien ronde, et j'en ai fait le tour!
Quand a cette journée du 13 mai, elle a, pour nous et les 300 autres passagers du 747 de United, duré 38 heures. Pas étonnant que nous nous soyons quelque peu assoupis a la fin du diner, assis devant un panier de Fish&Chips et berces par un air de Blues interprété en live, dans un bistro de Fisherman Warf.
Non content d'en avoir déjà plein les valises (des yeux) du décalage horaire de 14h entre Saigon et la cote Ouest des US, j'ai pousse les feux jusqu'a Panama City, a seulement 7 heures de vol de San Francisco, et 2 heures d'ajustement des aiguilles de la montre.
Le retour d'Est en Ouest est lui aussi tout aussi déroutant et largement plus frustrant, puisque , partis de San Francisco vers midi le lundi, nous avons retrouve Saigon le mardi soir a 22h tapante, la nuit n'etant jamais tombée pendant les 14h30 de la traversée océanique. Doit on pour autant parler du jour le plus long, alors même que 2 journées du calendrier se sont écoules dans en exactement 30 heures a la montre.
Inutile de dire que le calendrier de ma montre automatique en a perdu ses dates....
L'expérience n'est pas a renouveler trop fréquemment car les temps de récupérations s'eternisent.
Pas de doute, la boucle autour du globe était bouclée!.. Événement et émotion, la terre est bien ronde, et j'en ai fait le tour!
Quand a cette journée du 13 mai, elle a, pour nous et les 300 autres passagers du 747 de United, duré 38 heures. Pas étonnant que nous nous soyons quelque peu assoupis a la fin du diner, assis devant un panier de Fish&Chips et berces par un air de Blues interprété en live, dans un bistro de Fisherman Warf.
Non content d'en avoir déjà plein les valises (des yeux) du décalage horaire de 14h entre Saigon et la cote Ouest des US, j'ai pousse les feux jusqu'a Panama City, a seulement 7 heures de vol de San Francisco, et 2 heures d'ajustement des aiguilles de la montre.
Le retour d'Est en Ouest est lui aussi tout aussi déroutant et largement plus frustrant, puisque , partis de San Francisco vers midi le lundi, nous avons retrouve Saigon le mardi soir a 22h tapante, la nuit n'etant jamais tombée pendant les 14h30 de la traversée océanique. Doit on pour autant parler du jour le plus long, alors même que 2 journées du calendrier se sont écoules dans en exactement 30 heures a la montre.
Inutile de dire que le calendrier de ma montre automatique en a perdu ses dates....
L'expérience n'est pas a renouveler trop fréquemment car les temps de récupérations s'eternisent.
jeudi 14 avril 2011
Suite des voyages
jeudi 10 mars 2011
Singapour, Saigon, Sapa
Les étapes de nos voyages s'égrènent comme autant de destinations orientales aux parfums d'Indochine et de Tonkin. Les temps coloniaux ont pourtant bien disparus et la civilisation asiatique galopante a repris du chemin sur notre vieux continent, allant même comme a Singapour jusqu'à nous laisser sur place!
Marina Bay Sands Hotel, le mélange d'un coup de folie et d'un trait de génie. Ce n'est pas simplement un hôtel, c'est une ville face a la ville, le dessin d'un nouveau visage de Singapour, le contrepoids des grattes ciel de la cite financière. L'installation du plus grand casino du Sud Est asiatique est la aussi pour rappeler que la spéculation et les plus values faciles, ne sont jamais très éloignées du tapis vert de la roulette et du Black Jack, que les boursicoteurs que nous sommes ne sont que des addictifs du Bandit-Manchot...
Nous y avons passe un week-end, pour le Fun, pour la démesure qui touche un peu tout le monde! Chambre ouverte sur la ville au travers d'une façade entièrement vitrée au 28 ème étage d'une des trois tours de 56 étages, balai d'ascenseurs pour propulser pele mele, des milliers de touristes visiteurs et les clients en tenue de Spa, lobby relevant davantage du hall de gare que d'un 5 étoiles, mais quand même baigne dans une musique d'ambiance interprétée par un orchestre, milliers de badauds le nez en l'air en quête de comprendre l'architecture démentielle, c'est tout cela a la fois, mais le summum de l'irréel apparaît lorsque l'on se plonge dans la piscine posée tout la haut, un bassin de 150m a débordement qui donne la sensation au nageur de plonger la tète dans les nuages!
dimanche 20 février 2011
Le Paradis d'OUVEA
Vous ne trouverez pas dans notre album les photos prises de la tribu de FAYAWA, sur la petite ile éponyme, la raison reste encore pour nous un mystère…
Dans le Sud de l’ile d’OUVEA, sur le district de MOULI vivent 5 tribus, sur un total de 15 pour la totalité de l’Ile. Le système tribal demeure encore très présent dans l’archipel des Iles Loyauté, avec ses coutumes, ses interdits, ses tabous qui sont autant de bizarreries qui relèvent a mes yeux davantage du folklore que du mystique et qui sont surtout un moyen de nous faire comprendre que nous ne sommes pas chez nous.
La route côtière enjambe les eaux cristallines et poissonneuses de la baie de LEKINE, blotties entre l’ile de FAYAWA, celle de MOULI et les falaises de LEKINE, une exception géologique résultat du basculement du plateau corallien. On accède en bateau à la tribu de FAYAWA, isolée sur un petit morceau de terre de quelques kilomètres carres, sans autre infrastructure qu’une petite chapelle ouverte sur le lagon.
Le notre était un vieil Optimist orange-vif, reforme de l’école de voile du coin et reconverti en bac-transbordeur propulsé à l’aide d’un grand bambou. Avant d’y être invités, nous avions du plusieurs fois insister auprès de la cuisinière d’un petit snack, « Chez Fassi », du bord de la route ; notre « passeur » pour cette traversée de 150m environ était finalement sa fille…
La visite menée sous le soleil de midi par cette jeune fille et un petit garçon nous ayant rejoint a l’accostage, ne nous avait pas pleinement satisfait, car nous n’avions pas reussi a nous rendre ou nous voulions, ni obtenu d’explication sur des constructions bizarres nichées dans la falaise, mais avait tout de même été l’occasion de prendre une bonne quantité de photos des quelques cases habitées, des points de vue sur la falaise et des magnifiques couleurs du lagon.
Hélas, lors de l’embarquement pour la traversée retour, notre gondolière en pantalon pattes-d’éléphant m’a copieusement arrose le bras d’un mouvement de sa jambe, noyant au passage l’appareil photo (tout neuf) que je tenais a la main. J’ai eu beau essuyer, souffler, enlever la batterie, la remettre, rien n’y a fait, et le cœur en rage, j’ai range l’appareil dans son sac, me jurant de réessayer un peu plus tard après séchage. De retour sur le terre ferme, après avoir poliment remercie la fille et sa mère, et délestés au passage de 2.000 Francs Pacifique, 16 Euros tout de même, nous sommes allés nous baigner sur un banc de sable a quelques centaines de mètres de la, tout prês du pont.
Nous baigner entre les bancs de sable blanc et les eaux fraiches et profondes de la passe d’accès a la baie LEKINE, nager d’abord dans les vaguelettes puis au milieu de milliers de petits poissons argentes, observer les raies évoluant en formation sous les piles du pont face au courant, se laisser emporter a notre tour par ce courant puis revenir vers la berge et repartir encore, tous ces petits bonheurs nous ont rapidement fait oublier nos tracas, et c’est après une bonne heure que nous avons regagne nos affaires dissimulées a l’ombre des filaos.
Première surprise, impossible de mettre la main sur mes lunettes de soleil, elles avaient tout simplement disparu! Rien d’autre pourtant ne manquait, ni les lunettes d’Aleksandra, ni notre sac, ni rien de son contenu. Apres avoir peste une nouvelle fois contre cette journée, et maudit les voyous qui devaient roder prês du pont, je me suis lance dans l’inspection de l’appareil photo. Remontage de la batterie, le bloc optique qui se met en mouvement, l’espoir qui renait, puis le bruit inquiétant d’un petit mécanisme qui s’emballe, puis rien. Double peines pour un même jour, le paradis d’Ouvéa commençait a ressembler a l’enfer !
Le soir venu, nous avons sorti des nos valises le deuxième appareil photo, et nous voulu profiter de l’occasion pour récupérer les photos sur la carte mémoire de l’appareil défunt.
C’est alors que nous avons eu le troisième choc de la journée, la carte mémoire avait disparu du boitier.
Que quelqu’un nous vole des lunettes, soit, qu’une maladresse bousille notre appareil photo, pas de chance, mais que quelqu’un vienne retirer la carte mémoire de ce même appareil, cela nous paraissait inimaginable, nous avons mis cette disparition sur le compte de la maladresse, allant même jusqu'à penser qu’il n’y avait jamais eu de carte….
L’appareil a été réparé et je me suis acheté de nouvelles lunettes, les photos elles, ont définitivement disparu. J’ai depuis copieusement secoué l’appareil ouvert dans tous les sens, jamais la nouvelle carte n’est tombée. Pas de doute sur le vol, mais le mystère demeure : pourquoi nous avoir enlevé ces photos !
mardi 8 février 2011
The Year of The Cat
Apres le nouvel An solaire du 1er janvier, nous venons de fêter le nouvel An "Lunaire" pour entrer dans l'année du Chat! Année du Chat au Vietnam seulement, puisqu'ailleurs dans le monde asiatique, on entre dans l'année du Lapin ou du Lièvre.
Pourquoi les vietnamiens ont-ils transformé le lapin en chat? Les mauvaises langues prédendent que c'est parceque lapin en chinois se pronnonce "Miaou" (véridique)...
En tout cas, la certitude est, qu'ici comme chez tous les asiatiques, les deux se mangent.... et, parait-il, ont le même gout.
Bonne Année du Chat!
Pourquoi les vietnamiens ont-ils transformé le lapin en chat? Les mauvaises langues prédendent que c'est parceque lapin en chinois se pronnonce "Miaou" (véridique)...
En tout cas, la certitude est, qu'ici comme chez tous les asiatiques, les deux se mangent.... et, parait-il, ont le même gout.
Bonne Année du Chat!
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