La cote nord Atlantique est très belle. Les rivages sont souvent escarpés, les villages soigneusement fleuris, et les plantations de cannes ou de bananes bien arrangées. Et puis la route qui mène jusque dans le nord est nommée à juste titre La Route Du Rhum. Elle commence par la plantation Saint James, passe par La Mauny, et termine à Macouba à la rhumerie JM, les héritiers CRASSOUS DE MEDEUL. Martinique, terre de Rhum ! Et du bon, encore que je n’accroche pas vraiment avec le rhum vieux.
En revanche, la région offre peu d’accueil pour les touristes en dehors de la presqu’Ile de La Caravelle et la baie de Tartane. Tout ce petit monde s’embarque donc pour la journée dans une voiture de location et parcoure les 40 km de route sinueuse en admirant le paysage, mais pratiquement sans s’arrêter. Et puis, à Grand Rivière, c’est la route qui s’arrête.
C’est l’occasion alors de mettre pied à terre, de se dégourdir les jambes après une bonne heure de virages, de sortir les deux mamies assises à l’arrière de la petite Clio 2 portes pilotée par les deux papis, et de s’engouffrer dans l’un des multiples restaurants aux spécialités créoles dont les propriétaires ont bien saisi l’opportunité de la manne routière. Dimanche donc, moi comme les autres, mais à la recherche de La vague que je n’ai pas encore rencontrée, je m’arrête au bout de la route, surplombant un petit abri de pêcheurs. Il y a bien une vague, mais elle ferme entre les deux jetés de pierres, certaines rentrant même dans le petit port. Objet de nombreuses photos prises par une quinzaine de touristes qui ne voient le paysage qu’au travers d’un objectif, une barque de valeureux pêcheurs s’apprête à prendre la mer et affronter les éléments. Deux d’entre eux la maintiennent face à la lame. Chacun guette le moment du franchissement de l’écume pour rapporter LA photo. Le pilote saute à bord, lance le moteur, une fois, deux fois, rien. En quelques secondes le capot du hors-bord est déposé, les voix s’élèvent, on réessaye, et puis une fois encore.
Toujours rien.
L’abandon est décidé, le bateau ramené au rivage, amarré à son mouillage. Les touristes s’en vont bredouilles. Mais d’ou vient le poisson que l’on sert grillé dans les restaurants ?
En revanche, la région offre peu d’accueil pour les touristes en dehors de la presqu’Ile de La Caravelle et la baie de Tartane. Tout ce petit monde s’embarque donc pour la journée dans une voiture de location et parcoure les 40 km de route sinueuse en admirant le paysage, mais pratiquement sans s’arrêter. Et puis, à Grand Rivière, c’est la route qui s’arrête.
C’est l’occasion alors de mettre pied à terre, de se dégourdir les jambes après une bonne heure de virages, de sortir les deux mamies assises à l’arrière de la petite Clio 2 portes pilotée par les deux papis, et de s’engouffrer dans l’un des multiples restaurants aux spécialités créoles dont les propriétaires ont bien saisi l’opportunité de la manne routière. Dimanche donc, moi comme les autres, mais à la recherche de La vague que je n’ai pas encore rencontrée, je m’arrête au bout de la route, surplombant un petit abri de pêcheurs. Il y a bien une vague, mais elle ferme entre les deux jetés de pierres, certaines rentrant même dans le petit port. Objet de nombreuses photos prises par une quinzaine de touristes qui ne voient le paysage qu’au travers d’un objectif, une barque de valeureux pêcheurs s’apprête à prendre la mer et affronter les éléments. Deux d’entre eux la maintiennent face à la lame. Chacun guette le moment du franchissement de l’écume pour rapporter LA photo. Le pilote saute à bord, lance le moteur, une fois, deux fois, rien. En quelques secondes le capot du hors-bord est déposé, les voix s’élèvent, on réessaye, et puis une fois encore.
Toujours rien.
L’abandon est décidé, le bateau ramené au rivage, amarré à son mouillage. Les touristes s’en vont bredouilles. Mais d’ou vient le poisson que l’on sert grillé dans les restaurants ?