Mardi 16 janvier, Pointe du Bout.
La première semaine en Martinique s’achève pour moi. Une semaine déjà sans avoir réellement mis le nez dehors, enfin presque puisque j’ai quand même bien profité du week-end.
6500 km de l’autre coté de l’Atlantique, franchis en seulement 8h 10 au lieu des 17 jours et quelques heures passés en mer sur Terre de Brume pour la même destination. Plus rapide est le dépaysement, plus brutal le changement d’horaire, mais déjà pourtant un sentiment d’habitude et d’ambiance familière. L’aéroport de Fort de France ou nous étions allés accompagner Alain et les siens, ou encore récupérer le colis du Noel de Pologne transporté par le père de Jean-Cyrille. Et puis il y a eu ce passage au mois d’octobre pendant le quel j’ai sillonné les alentours de Fort de France à la recherche d’un logement. Alors je me sens en territoire connu, c’est plus facile.
J’ai embarqué mes 25 kg de bagage dans le coffre d’une petite Clio 2 portes grise et j’ai foncé vers l’agence immobilière de l’Anse Mitan, à quelques centaines de mètres de la Pointe du Bout. Le quartier qui entoure la marina de la pointe du Bout est bâtis de petits immeubles de 3 étages, tous construits à la même époque, d’un style et de fabrication qu’on pourrait qualifier d’ « économiques ». Pourtant, situé juste en face de Fort de France, et parfaitement desservi par une navette, il est très prisé des résidents « longue durée » comme moi.
L’appartement situé aux premier étage d’un immeuble coincé entre la rue principale et les restaurants de la marina domine les mats des quelques bateaux « promène-touristes » qui semblent ne pas avoir bougés depuis notre passage.
F2, veut dire deux chambres et une salle-à-manger-salon-cuisine, plus une petite salle de bain-WC. Un peu grand pour quelqu’un seul, mais sans doute très petit pour recevoir dans de bonnes conditions quatre adultes. Une des chambres, meublée de lits jumeaux, donne sur la rue, l’autre séparée de la pièce principale par un simple rideau ouvre sur la marina et reçoit le soleil du matin. C’est celle que j’occupe. Dans un passé récent, l’appartement disposait d’une terrasse, mais les propriétaires ont du juger plus intéressant de l’intégrer dans le salon. Les traces sont encore fraiches. Dommage !!!
Les murs et plafonds sont peints de blanc, mais le sol imitation bois et les rideaux orange donnent un peu de chaleur à un aménagement sans charme. Les fauteuils de salon en rotins couverts de coussins d’un bleu passé dénotent dans le décor. Chaque pièce est équipée d’un ventilateur de plafond que je laisse tourner en permanence. Il y a bien une climatisation, mais je préfère m’habituer à la température plutôt que de passer mon temps enrhumé comme ça a été le cas à chaque fois. Une petite cuisine à l’américaine très bien équipée complète le confort.
Je suis dans ces murs pour un mois seulement et je crois me souvenir que l’autre appartement, bien que plus petit est beaucoup plus agréable à vivre.
mercredi 17 janvier 2007
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