mercredi 2 juillet 2008

Les Champions !!!

Comment n'y avions nous pas pensé? Par quelle négligence d'esprit, ou excès d'optimisme ai-je pu imaginer que la fin de chantier se déroulerait comme un long fleuve tranquille?

La Frégate "MAKKAH" est à nouveau au sec...

Pas sur un massif corallien, ni encastrée sur un quelconque quai, non, elle est tout simplement retournée dans son dock flottant pour les finitions prévues, la pose des stabilisateurs en particulier, et quelques petits détails. Mais pour entretenir le petit commerce local, les marins en ont profiter pour défoncer son avant nécessitant du même coup le remplacement d'un placard d'un dizaine de mètre carré!!

Et c'est reparti pour découper de la tôle! Et c'est là qu'un nouveau problème ressurgit, il n' y plus de tôle disponible car j'avais en son temps fait don aux ouvriers du chantier des chutes et restes de matière inutilisée... qu'ils avaient, avec notre intermédiaire, négociés avec un ferrailleur local!

"Y-en-a plus", et bientôt, ça va être de ma faute!!!

Histoire à suivre, tout comme mon blog que je vais continuer à entretenir pour les nouvelles aventures qui m'attendent, ou plutôt qui nous attendent, car bientôt Aleksandra sera auprès de moi.

Prochaine étape, le retour en Martinique à l'automne.

lundi 23 juin 2008

Un communiant pas comme les autres!


Avec la fin du printemps vient la période des communions et autres profession de foi...
J'étais donc comme il se doit dimanche dernier chez Marie, ma soeur, pour accompagner le petit Hector dans sa démarche religieuse.
Arrivé après lui dans l'église de La Roche sut Yon, j'ai été surpris par la coupe inhabituelle de son aube, la forme ras-du coup du col et la présence de poches sur la poitrine et à la ceinture. il ne manquait plus que le torchon de cuisine rouge sur la tête pour compléter le déguisement, ce qui fut fait sitôt l'église quittée.
Alors, plus de doute, ils sont partout!!!

vendredi 6 juin 2008

Penthièvre

Me voilà de retour à la maison...

Plein de souvenirs, quelques beaux projets, un zeste de tranquilité, un doigt de nostalgie... servir frais!

samedi 24 mai 2008

Mon coeur balance

Depuis ce matin, chaque heure qui s'écoule, chaque jour qui s'achève sont les derniers de la dernière semaine qui me reste à passer ici.
Certaines avec regrets, comme cette soirée magnifique qui s'achève, d'autre sans remord avec le sentiment de devoir accompli. (Pas comme ces Toulousains qui viennent de se faire battre par des Irlandais)
L'Arabie, c'est fini, et dire que j'y aurais passé du bon temps, l'Arabie c'est fini, je ne crois pas que j'y retournerai un jour...
Après cela, mon coeur balance!
Brel chante les Marquises, mes emails me parlent de travail à temps plein. Devrais-je privilégier l'un au dépend de l'autre, l'autre restant pour longtemps encore "l'inaccessible étoile".
Mais, "on m'attend là-bas" et j'ai hâte de m'y rendre. Quelques jours seulement...

lundi 12 mai 2008

"Sustainable Development"

Le terme utilisé par les Anglo-saxons pour qualifier le développement soucieux de l’environnement a un sens beaucoup plus large et explicite que le mot « durable » de la langue française. Il associe à la fois la notion de durée et la celle de « soutenable » ou de « supportable ». Je pense que l’expression française n’a pas été bien choisie, pour preuve la nécessité quasi-systématique d’expliquer aux néophytes les risques et les contraintes qui se cachent derrière la poursuite du développement tel que nous l’avons connu par le passé.

Mais les mots utilisés ne sont malheureusement pas les seuls défauts du discours en vogue. Pour preuve encore, l’émission Thalassa diffusée hier soir sur TV5 Monde.

Premier reportage, le dépeçage du paquebot « Blue Lady », alias « Norway », alias « France ». En résumé du commentaire des journalistes, quel outrage aux populations locales et quelle honte sur les pays civilisés pour avoir envoyé dans la baie d’ALANG nos déchets pollués, jugés hautement nocifs, toxiques, contaminés, etc., Passé sous silence le fait que le paquebot France a été construit à Saint-Nazaire par des ouvriers français, qu’il a navigué en embarqué à son bord des milliers de passagers et d’hommes d’équipage sans que l’on s’inquiète de l’amiante employée à bord. Oublié, sans doute volontairement, le fait que l’Inde continue à l’heure actuelle d’utiliser l’amiante dans ses constructions. Négligée enfin, toute la filière du recyclage qui constitue pour les habitants dans cette zone, le premier pas vers le développement. A les entendre on aurait l’impression que la Baie d’ALANG si situerait aux pieds du Mont-Saint Michel, et qu’une fois sorti de l’enfer de ces ateliers de démantèlement, le monde extérieur serait régit par le plein emploi et la couverture maladie universelle... ils devraient ouvrir leurs yeux avant de faire tourner leur caméra !
Pour le dire brutalement, on se réjouit de constater que grâce à l’action des organisations écologiques, le taux de chômage ait augmenté dans cette région misérable. Bravo !

Deuxième reportage, l’élevage intensif du saumon de l’Atlantique Nord dans les fjords du sud du Chili, la baie de CHILOE en particulier, exploité par de « Riches compagnies Norvégiennes ». Nous voilà pour commencer, embraqués à bord d’un bateau quasi clandestin, pour aller filmer des élevages de saumon, tout à fait normaux, et questionner les malheureux employés chiliens sur la face nécessairement cachée du tableau. Rien à dire. Le reporter nous emmène ensuite dans une usine de transformation, l’usine visitée emploie 600 personnes. Là, toujours avec une caméra cachée, on nous présente des conditions de travail nécessairement inhumaines, et pour des salaires évidemment dérisoires. Ce n’était pas la peine de faire le commentaire, on en connaissait déjà le contenu. Pour en venir à conclure que les sociétés Norvégiennes en question engrangent des profits mirifiques sur le dos des populations locales et au détriment de l’environnement, qualifiant même les professionnels norvégiens de l’aquaculture d’ « apprentis sorciers ». Or, l’émission THALASSA est la première à critiquer la sur-exploitation des ressources naturelles, allant jusqu’à la disparition de certaines espèces. Ne faudrait-il pas justement développer l’aquaculture ? Quand aux profits des entreprises liés aux couts de production dérisoires, ils ont probablement fondus avec le prix de vente du saumon congelé à l’étale de nos supermarchés, à peine plus cher que la viande de porc, et deux fois moins cher que n’importe quel autre poisson. A qui profite le crime ?

Serions-nous devenus en mon absence un pays communiste révolutionnaire, Georges PERNOUD le MARCHAIS des temps modernes et THALASSA, le nouvel organe du Parti?
Ou alors suis-je devenu moi-même en peu de temps un vieux gronchon, qui après avoir perdu toutes ses belles illusions humanistes, râle sur les journalistes devant son poste de télévision un verre de bière à la main...

dimanche 11 mai 2008

Plamète JEDDAH

A l’heure ou la France verte se mobilise autour de ce qu’il a été convenu d’appeler « le Grenelle de l’environnement », il est utile d’apporter un éclairage différent sur la protection de l’environnement et la préservation de la planète. Que le Royaume soit à la fois un pays du tiers monde et le principal réservoir de pétrole dans le monde contribue sans aucun doute à accentuer la différence entre l’Arabie et les déclarations souvent trop nombrilistes franco-françaises.
Sous ces lattitudes ensoleilées, partout ou il y a de l'eau, il y a de la verdure à tel point que régulièrement on observe une petite plante se développer à la verticale du tuyau d’écoulement des condensats des climatiseurs. Mais de la verdure, il y en a partout dans les jardins des villas, les parcs publics, les campound, les ronds-points, et le long des grandes avenues.


Puisqu’il ne pleut pas dans le désert, et si peu à Jeddah, l’eau d’ici ne vient ni du ciel ni des rivières. Elle provient simplement des nombreuses usines de désalinisation dont les immenses cheminées dominent la partie nord de Jeddah et couvrent le centre ville situé sous les vents dominants d’un immense nuage grisâtre. Un litre d’eau c’est à la fois du pétrole consommé dans les chaudières et du CO2 recraché par les cheminées dans l’atmosphère. Pourtant l’eau est gaspillée, les canalisations obsolètes et fuyardes à tel point que certaines rues son en permanence inondées, les nombreux jardins et espaces verts arrosés à l’excès, la plupart des voitures lavées tous les jours, et on ne compte pas les piscines privées si bien visibles vue du ciel. Pour comble, le réseau de distribution étant probablement insuffisant pour faire face à la consommation, l’eau douce est transportée par des norias de vieux camions citernes plus polluants les uns que les autres.
L’eau du robinet est impropre à la consommation, ce qui conduit les habitants, Saoudiens et Résidents étrangers à ne consommer que de l’eau minérale en bouteille.

C’est là que surgit le deuxième fléau de la « Planète Jeddah ». Les déchets ! Pas de récupération, pas de tri sélectif, à peine si les habitants prennent soin de jeter leurs ordures dans les rares bennes déposées de loin en loin sur les trottoirs défoncés, toujours débordants et envahis par des chats émaciés. La plupart s’en débarrasse directement dans la rue, ou de l’autre coté du talus du voisin… Ce qui m’a fait dire déjà que certains quartiers de la ville sont de véritables déchèteries à ciel ouvert. J’ai, par exemple, un jour été surpris de voir un militaire en charge d’un check-point, jeter sa bouteille d’eau minérale dans un vieux bidon situé à quelques mètres de son Hummer blindé… mais j’ai déchanté lorsque j’ai vu l’un de ses collègues vider le même bidon au milieu d’un tas de bouteilles en plastique identiques, de l’autre coté du carrefour !




La mer n’est pas épargnée. Non seulement elle est l’ultime réceptacle de tous les déchets emportés par le vent, ainsi que l’aboutissement direct des réseaux d’eaux usées, mais elle est aussi victime de l’urbanisation. Les nouveaux quartiers du centre ville, le port de commerce, la base navale ont été gagnés sur la lagune peu profonde jusqu’à recouvrir la barrière de corail. Au nord de la ville, chaque villas dispose de son appontement privé, ou quai et digues ont défigurés la bande littorale, et nombreux sont les chenaux taillés à la dynamite dans le corail pour accéder directement vers le large, sans passer devant chez son voisin.

Sur la route les 4WD ont remplacés les grosses berlines américaines, et si l’on aperçoit de temps en temps une Clio ou une petite VW Beatle, les voitures européennes les plus courantes sont équipées de moteurs impressionnants, Mercedes 600 (6 litres de cylindrée), BMW 750, Audi A8 etc.,… Avec un litre d’essence à 8 centimes d’euros, il faut reconnaître que l’on n’est pas franchement encouragé à réduire sa consommation. Pire encore, il semble bien que l’Arabie n’achète que des camions d’occasion probablement rejeté du marché Européen pour cause de pollution excessive. Il faut avoir à l’esprit que si les voitures sont destinées aux Saoudiens et donc d’un standard correct, les chauffeurs de camions ne sont que des émigrés pakistanais ou indiens, pour qui un vieux camion sans climatisation et aux pneus lisses, est déjà largement suffisant…

Pas la moindre trace de recherche d’économie d’énergie, de l’éclairage public partout y compris parfois sur des routes dans le désert, de la climatisation glaciale dans les immenses galeries commerciales, et même dans certains espaces de plein air à l’image de la réception du 14 juillet dans les jardins de la résidence du consul de France.


Face à tout cet immense gaspillage, pas la moindre trace d’énergies renouvelables alors même que le soleil brille 360 jours pas ans et que le vent de Nord Ouest souffle fort et très régulièrement. Il ne manquerait plus que les saoudiens se lancent dans la production de biocarburants… obtenus après arrosage à l’eau dé-salinisée des champs de colza en plein désert!

Pour finir ce portrait rapide d’un pays dont la culture écologique n’est même pas en gestation, il faudrait évoquer les problèmes de sociétés liés au développement durable, à la surpopulation, 5 à 6 enfants en moyenne par femme, à l’égalité des sexes, aux inégalités sociales, aux libertés de penser et culte, aux droits de l’homme, au racisme, etc.,...
Tout cela est une autre histoire que je garderais bien d’aborder, d’abord humblement parce que ma connaissance du pays se limite à quelques observations sur le vif, ensuite parce que je pense que notre regard trop actuel nous fait facilement oublier les étapes douloureuses qui ont conduit notre Europe à devenir ce qu’elle est aujourd’hui.

Laissons du temps au temps!

vendredi 9 mai 2008

Retour à la réalité

Depuis que j'ai écrit le dernier message , l'idée de "Beach Manager" a fait son chemin, et est apparue tout à fait plausible, voire même souhaitée par beaucoup ! Mais ce genre de vie n'est pas pour moi, en tout cas pas maintenant, alors je reviens sur la réalité de la fin de ma mission en Arabie. Car je rentre bien à la fin du mois...

Encore trois semaines... plus que trois week-end!
Quelques précisions. Désormais la frégate est amarée sur un quai de la base navale, au milieu de la flotte saoudienne, en tout 8 navires de construction française. Un statut qui fait illusion aux yeux de beaucoup et qui convient parfaitement à l'équipage puisque les moteurs ne fonctionent pas encore. Le rythme de travail qui n'était pas violent jusque là, à pris par la même occasion un sacré coup de frein! Et pourtant il nous reste un tas de bricoles à faire à bord, une liste qui ne cesse de s'allonger au fur et à mesure que l'échéance approche. L'échéance en question, c'est le départ de toute ce qui reste de équipe DCN, et le transfer de responsabilté au service d'entretien de la flotte.

Mon statut de salarié indépendant me libère du risque d'être contraint à rester encore quelques mois. Bientôt la quille!!

Je ne sais pas encore ou je passerai l'hiver prochain, mais j'espère bien profiter de l'été à Penthièvre... jusqu'au bout!

Les destinations à la mode en ce moment? La Martinique bien sûr, ou l'on m'attend à bras ouverts pour un carénage d'un BATRAL, BAtiment de TRAnsport Leger, puis d'un autre patrouilleur, et puis on me parle de Bombay. Trois ans minimun pour y construire des sous-marins dans un chantier naval que je connais pour l'avoir visité du temps de Timolor...

Le jeu pour moi reste ouvert, mais si vous connaissez un "Beach Manager" sur le marché, je peux le présenter à des amis.

mardi 6 mai 2008

Et si je restais !

Vous pensiez peut-être que j’en avais marre de vivre dans cet enfer ! Vous imaginiez sans doute qu’à peine le chantier terminé, j’allais prendre le premier avion à destination de la France …

Et bien finalement, Je reste !

Tout à commencé lorsque j’ai réparé le premier Hobie Cat. A partir d’une quasi épave j’ai réussi à faire revivre tout une petite flottille de voiliers, catamarans, lasers et autres Sun Fish qui maintenant sortent sur le lagon tous les week-ends. Le propriétaire saoudien de la plage et du club de voile, a d’abord été séduit, puis il a suffit que j’intervienne quelques fois sur l’eau, pour récupérer un bateau chaviré, rattraper un jet ski parti à la dérive, ou donner quelques conseils à une jolie libanaise qui débutait en planche à voile, pour que je me vois proposer l’honorable fonction de «Beach Manager».


Il m’a d’abord offert d’habiter un de ses bungalows qui borde la plage. Un deux pièces de plein pied ouvrant sur une terrasse exposée au Nord Ouest, face au lagon. Le confort est un peu spartiate, la salle de bain rudimentaire et la climatisation bruyante, mais d’où je serais désormais je profiterais tous les soirs d’un magnifique couché de soleil sur la mer rouge. Seule ombre au tableau de l’hébergement, les moustiques un peu trop nombreux dès que tombe la nuit.

Comme cadeau de bienvenue en guise de promesse d’embauche, j’ai reçu ma voiture de fonction. Blanche, intérieur en cuir de couleur chameau, il a eu la délicatesse de l’immatriculer à mes initiales, 911 JMN. Je reconnais que le modèle choisi n’est pas pratique pour transporter du matériel, mais je dispose pour ça d’un vieux Toyota Land Cruiser utilisé également pour la mise à l’eau des 3 ou 4 vedettes de pêche au gros parquées dans l’enceinte de la plage.


La fonction de « Beach Manager » en elle-même consiste à veiller à ce que chacun des invités de la plage, on les appelle les « Guests » mais en réalité chacun d’entre eux paye en moyenne une vingtaine d’Euros par jour, puisse bénéficier en toute sécurité des installations mises à leur disposition. En quelques mots, 12 bungalows, 1 cafétéria, une trentaine de bateaux, 3 Jet ski et environ 50 planches à voile. Il faut également entretenir la plage artificielle, et terminer l’aménagement d’une petite marina. Enfin je suis responsable de la sécurité du plan d’eau. Pour tout mener à bien je dispose d’une équipe de 18 personnes, gardiens, plagistes, serveurs, petite main (un métier qui n’existe qu’ici). Un travail à temps plein ! Du coup j’ai réussi à obtenir un week-end à l’occidentale, le samedi et le dimanche, qui sont les jours ou la plage est la moins fréquentée…

Qui aurait résisté à une telle proposition ? Du coup j’ai plein de projets pour améliorer et étendre la prestation. Tout est à faire dans ce pays qui découvre à peine les retombées économiques que peuvent apporter les loisirs, à l’image de Dubaï, qui a déjà pas mal de longueur d’avance ! Certes il subsiste encore quelques freins d’ordre culturel mais qui finiront bientôt par disparaître.

Un jour viendra ou je serais le premier organisateur du concours de « Miss Beach Beauty » à Jeddah !

dimanche 13 avril 2008

Blog Strike ???

Nous rassurez- vous je ne suis ne pas en grève de Blog! D'abord parce que le grève est interdite ici, ensuite parce que j'ai de bonnes raisons d'en avoir assez de pianoter sur mon ordinateur toute la journée...
En effet nous en arrivons à la livraison du Navire à la Marine Saoudienne avec la tonne de documents qualité à produire dans un temps record!! Adieu la sauvegarde des forêts et les économies de papier, ces gens là ne supportent pas l'imparfait. Faire et refaire, j'en mets autant dans ma poubelle que dans les classeurs made in China qui serviront de tombeau à ces milliers de pages que jamais plus personne ne consultera. Ajouter à ce cela une petite course irrationnelle entre les têtes soit-disant pensantes de DCN qui multiplient les engagements que je suis le seul, avec le reste de mon équipe à devoir respecter! Y en a marre de ces drôles de gens, et dans mon état d'esprit actuel j'ai complètement exclu l'idée de retravailler avec eux, Saoud et DCN, dans le même sac! Ça me passera peut-être, mais pas avant d'avoir respiré le grand air de Penthièvre.
Adieu le chantier sous-traitant, bonjour le Base Navale de la "Western Fleet", cette drôle de Marine faite de bédouins qui n'ont pas encore assimilés qu'il ne sont plus sur leur vaisseau du désert, mais bel et bien sur la mer jolie. J'en ai de belles à raconter, mais je me garderai bien d'effrayer mes lecteurs en réveillant mes censeurs.
A part ça, le deuxième cata a rendu l'âme le week-end dernier, mais j'ai déjà des visées sur un troisième qui n'a pas bouger depuis mon arrivée. Et puis, Et puis...
Et puis y-a Ariane, qui arrive demain, et qui va découvrir pour deux semaines ce qui constitue désormais mon quotidien. J'espère d'ailleurs en faire un peu plus qu'à l'ordinaire.

lundi 24 mars 2008

C'est le printemps

En quelques jours, nous sommes passés de l'hiver à l'été.
Pas de printemps, aujourd'hui on a enregistré 40°C à l'ombre en début d'après midi. Le temps est bouché, on pourrait dire orageux si les orages existaient en cette saison!
Pas de neige pour nous cette année, ça m'étonnerait qu'il gèle avant l'hiver prochain!!!

samedi 22 mars 2008

Petits Plaisirs...


La vie est heureusement parsemée de ces petits plaisirs qui rendent les journées moins austères. Après quelques mois passés ici, j'ai commencé à m'aménager de ces moments si simples mais tellement privilégiés.

Ce soir, de retour du chantier avec une petite faim, je me suis préparé un plateau garni avec du bon pain, du fromage de chèvre aux herbes, et un verre de Saint Emilion.

Hier de retour d'une bonne journée à la plage un peu trop ensoleillée, ou pas assez ventée, en tous cas les épaules un peu trop cuites, j'ai piqué une tête dans la piscine devant ma terrasse, et je me suis allongé sur un transat, dans la nuit chaude éclairée par la pleine lune.

Certains trouveront que ces moments occupent de plus en plus de mon temps et que je finirais par apprécier la vie dans ce pays des mille et une interdictions, tant il est possible d'en faire abstraction, voire même de s'en affranchir. Faux, il manque plus que tout la présence de ceux que j'aime et qui ne peuvent partager avec moi que les quelques lignes écrites sur ce blog!

lundi 17 mars 2008

Into the wild

Je viens de terminer le livre dont a été tiré le film récemment primé aux oscars d'Hollowood, "Into the wild", l'histoire de ce jeune étudiant américain ,un peu fêlé ,mais très intelligent qui décide au bout de deux années de routard à travers les USA, d'aller affronter seul et pour plusieurs mois, la grande Aventure qu'offrent les contrées sauvages de l'Alaska.
Le livre en lui même n'est pas un modèle de littérature, et l'auteur s'éloigne souvent du récit direct de ce qui deviendra une tragédie, j'ai pourtant été passionné par sa lecture, sans doute à cause d'une certaine envie de cette aventure des temps modernes.

Ces phrases là me parlent bien :
" ... rien n'est plus nuisible à l'esprit aventureux d'un homme qu'un avenir assuré... Sa joie de vivre vient de ses expériences nouvelles, et il n'y a pas de plus grande joie qu'un horizon éternellement changeant, qu'un soleil chaque jour nouveau et différent..."

J'imagine par ailleurs que les images du film doivent être grandioses, tant on parcourt avec lui les plus beaux paysages de l'Amérique, depuis la Baja California, la côte de l'Orégon, le Colorado et les grandes plaines du middle-west, jusqu'aux limites du cercle polaire, à quelques kilomètres de Fairbanks.

A voir, sans aucun doute, A lire pour les "fêlés" d'aventure, mais comme dit Nicolas Hulot,
"Seuls les fêlés laissent passer la lumière"

samedi 8 mars 2008

8 mars, Journée de la femme!

Extrait d'une revue de presse:

"La puissante police religieuse en Arabie saoudite a arrêté 57 jeunes hommes qui draguaient des jeunes filles dans des centres commerciaux, selon un journal du royaume ultraconservateur.

Ils ont été arrêtés jeudi 21 au soir par la police sur ordre de la Commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice, communément appelée Moutawa, écrit aujourd'hui le journal anglophone Saudi Gazette.

Ils sont accusés d'avoir "porté des habits indécents, mis la musique à fond et dansé" dans des centres commerciaux de la ville sainte de la Mecque (est) pour attirer l'attention des jeunes filles, ajoute Saudi Gazette.

La police religieuse, qui veille à l'application stricte de la loi islamique, patrouille les lieux publics et s'assure qu'aucun contact n'a lieu entre les deux sexes. Elle a interdit la vente de roses rouges pour la Saint-Valentin, déclarée "fête païenne chrétienne" dans un édit religieux.

L'Arabie saoudite est régie par les principes du wahhabisme, une interprétation très rigide de l'islam qui impose une séparation totale des sexes en public et de multiples interdits pour les femmes."

Pas étonnant dans ces conditions que cette journée du 8 mars soit passée totalement sous silence!

vendredi 7 mars 2008

J'y suis encore pour quelque temps !!

Prendre l'avion le jeudi matin de Paris, permet d'arriver à JEDDAH à la veille du week-end, ici limité au vendredi... C'est donc tout naturellement que dès mon retour dans le "Royaume", j'ai été invité à une soirée avec les copains. Organisée comme ne soirée dans un bistrot français, nous nous sommes retrouvés un verre à la main, debout près du bar ou de la piscine, ou encore assis autour de petites tables rondes. Très sympa, même si après mon séjour en France, j'étais nettement moins en manque de bons fromages et de boissons inavouables que la plupart des malheureux demeurés au pays des privations.
J'ai passé la journée d'aujourd'hui comme d'habitude, à la plage et sur l'eau du lagon.
Demain, je replonge dans le bain d'un chantier qui tire à sa fin, mais pour lequel je devrais encore consacrer un peu moins de trois mois, le retour définitif étant désormais fixé à la fin du mois de Mai.
J'y suis encore pour quelque temps!

samedi 23 février 2008

Retour

Je prends l'avion dans quelques heures. Le chantier me parait sous contrôle, j'espère ne pas me tromper. La prochaine mission s'apparente à la dernière ligne droite avant la sortie! la non plus je souhaite ne pas me tromper, même si je sais déjà que je resterai en Arabie jusqu'à la fin mai.
Retour donc pour un peu moins de deux semaines pendant lesquelles, pour une fois je n'ai rien de programmé, ou presque...

vendredi 22 février 2008

Soirée Saoudienne

On a tous en tête ces images très protocolaires de réception de chef d'état dans les pays arabes. Chacun est assis selon son rang tout autour d'une immense salle magnifiquement décorée, engoncé dans ses vetements d'apparat et incapable de parler à personne, à la fois a cause des distances et du manque d'intimité entre deux voisins.
C'est un peu ce qui nous a été offert cette semaine, à l'occasion du départ d'un des principaux membres de mon équipe.
Le décorum n'est pas le seul coté cocasse de l'évènement.

Mais pour continuer sur la description des lieux, je commencerais par la présentation qui nous en avait été faite, un grand restaurant de "sea foods", dont la traduction par "fruit de mer" est très restrictive, puisqu'il faut y ajouter tout simplement tous les poissons.
Situé à une trentaine de kilomètre au nord de Jeddah sur la route de Médine, la première impression est celle de s'arreter dans une aire d'autoroute, avec station service et parc d'attraction. Très vite on est surpris par une cinquantaine d'abris en béton au toit pointus, qui ne sont en fait qu'autant de tentes de Bédouins "en dûr", dans lesquelles les familles se retrouvent à l'abris des regards. ... A suivre..

samedi 16 février 2008

Vacances prochaines !

Décidemment le temps des vacances revient vite, je commence à apprécier ce rythme de travail proche de celui des enseignants, les veinards, n'est-ce pas Martine, Morgane, Patricia... et les autres!!
J'attraperai le dernier avion de la semaine, et j'arriverai à Nantes Dimanche 24/02, le matin de très bonne heure, une habitude en sorte.
Il parait que chez nous il faut froid, que l'anticyclone est fortement ancré sur la France, que le ciel est bleu et les matins glaciaux... J'ai hâte!
Jeddah est actuellement baignée dans un climat très agréable, frais le matin et bien ensoleillé dans la journée, copieusement ventilée par le vent du nord Ouest qui descent la mer rouge depuis le Sinaï...
L'ambiance au travail a un parfum de fin de chantier, et il n'est pas une semaine maintenant ou l'un des membres de l'équipe ne rentre définitivement pour la fin de sa mission. Le choix n'a pas été difficile à faire, mais l'annonce à chacun a quelque peu créer la discorde... A croire que l'on est pas si mal que ça dans ce pays.
Mais si le plus gros du travail est derrière nous, et réalisé avec succès, la suite est beaucoup plus complexe à cerner. Car c'est maintenant que le service entretien de la marine Saoudiene entre dans la danse avec tout le travail qui lui revient, et tout particulièrement le redémarrage des installations. On ne rigole pas, on galère...

vendredi 15 février 2008

Saint Valentin


lundi 11 février 2008

Folies !!!

C'est période de solde ici aussi.
Et comme je suis au pays des princes et des princesses, je me suis moi aussi paré des plus beaux atours... Attention ça va en jeter, surtout lorsque vous croiserez sur la place Neptune, face à la mer, courant après quelque soirée mondaine avec une flutte de Champagne à la main, dans mon Smoking noir Hugo Boss, chemise gris-orage cousue main, chaussure italienne en cuir d'autruche.
Vive les soldes au pays des milles et une nuits!

samedi 9 février 2008

Silence...

Désolé de ne pas etre plus présent sur le site... j'ai tout simplement à nouveau un problème avec la connexion internet. Un cable sous marin coupé en mer rouge, une facture d'abonnement satellite pas payée, et me voilà coupé du monde.

mardi 29 janvier 2008

Inspiration.... fou rire !

Il ya quelques jours nous étions au restaurant. Un superbe bâtiment en forme de coquillage conique, construit juste en bord de mer. A lintérieur la charpente hélicoïdale en béton a été recouverte de boiserie acajou, et tout l'aménagement conçu pour rappeler l'ambiance d'un club house à l'Anglaise, y compris les barques incrustées dans les murs et les multiples roues de timonerie disposées au dessus des arches de la périphérie. Situé à l'extrémité d'une pointe remblayée sur la mer, toutes ses ouvertures vitrées s'ouvrent sur des terrasses qui surplombent les vaguelettes du lagon, le restaurant doit pouvoir accueillir plusieurs centaines de convives.
Nous étions seuls, à trois.
La cuisine libanaise comme souvent dans ce genre d'établissement est proposée en buffet à volonté. L'occasion de regretter d'avoir manger à midi, surtout lorsque l'on passe les premiers dans les plats. Tout est disponible, des multiples salades de légume aux spécialités libanaises, des poissons et crustacés, brochettes, beignet, grillades, plats en sauce, servis avec du riz au du gratin dauphinois délicieux.
Et quand vient l'heure des desserts, on regrette simplement d'avoir manger avant.
Bref, un vrai régal !
Puis la salle s'est remplie soudainement d'une trentaine de saoudiens en grande tenue, taube blanche et keffieh rouge, tous les mêmes. Après palabres et embrassades, les voilà formant sous nos yeux une queue ordonnée, piétinant sur place d'impatience pour accéder aux premiers saladiers du buffet.
Une image soudain m'a traversée l'esprit, inspirée par ce mouvement ordonné de ces drôles de personnages en rouge et blanc. La marche de l'Empereur !!!
Nous avons alors piqués un fou rire qui n'a disparu qu'une fois le restaurant quitté, depuis je ne les regarde plus tout à fait de la même façon.

samedi 26 janvier 2008

Y a plus d'saison ma "P'ove Dame!

C'est à n'y rien comprendre, la terre aurait-elle changé d'inclinaison, ou bien la dérive des continents se serait-elle subitement accélérée? Non, j'avais oublié, c'est de la faute de ce foutu CO2 et ses effets hypothétiques sur un soit-disant réchauffement climatique.... je ne sais pas pour vous en France, mais ce qu'on observe en ce moment en Arabie n'a rien d'un réchauffement ni d'une désertification accélérée de la zone sub-tropicale: en clair, il pleut et il fait froid... relativement froid s'entend.
Depuis plus de deux semaines le ciel ne s'est quasiment jamais dégagé, les goûtes de pluie arrosent les jardins presque tous les jours, et les températures s'en ressentent, à peine 18° au plus froid de la nuit.
Mais on se rassure, et comme partout ou les phénomènes climatiques sont jugés exceptionnels, on trouve toujours une année ou ça a été pire, faut-il donc en tirer des conclusion hâtives, mais hautement populaires dans notre belle France!
Après tout le niveau de la mer peut bien monter, Tyviec est toujours relié à Guernic à marée basse, et les parages des parcs à huîtres de la baie sont toujours autant pillés par les touristes, certainement plus nombreux chaque année.
Alors, y-t-il vraiment un changement climatique ou simplement plus de "P'oves Dames" pour s'en plaindre!!

samedi 19 janvier 2008

Samedi 19 janvier, matin


Cette fois la manoeuvre a été ménée à son terme, et la frégate a retrouvé sa fière allure de navire aux lignes parfaites.
Difficile d'admettre qu'un navire militaire puisse être beau, mais dans ce cas on avait en face de nous un magnifique bateau. Tout le monde était sous son charme, même les plus habitués de Lorient ou de la Marine Saoudienne.
La voilà maintenant amarée au quai, ayant retrouvé son élément, on imagine les frémissements de sa coque, l'impatience de ses hélices, les coup de rein de ses safrans, ses superstructures qui s'ébrouent, la respiration de ses prises d'eau à nouveau immergées, le retour à la vie après 34 mois de coma.
Sa mise à l'eau a été saluée par une belle tortue qui nonchallement s'est glissée sous la rampe du dock alors que la quille commencait à se décoller des bois d'attinage. Apparue juste au moment ou je regardais les fonds, elle a disparue sous la lourde structure de métal.
Ce soir je suis soulagé, et j'ai partagée cette joie avec toute mon équipe autour d'un verre de vrai "P'tit jaune"...

vendredi 18 janvier 2008

Quelques annecdotes

Météo: La veille de la mise à l'eau, j'ai entendu une rumeur qui annonçait un fort coup de vent et donc un probable refus du commandant pour la mise à l'eau ce jeudi. Ni une ni deux, j'ai imprimé la page de Windguru pour Jeddah que je consulte tous les jours depuis une semaine, et qui au contraire prévoyait une bascule dans la nuit et une journée de calme de secteur Est, exactement ce qui s'est passé. Depuis j'ai donné au commandant l'adresse du site, sans doute plus fiable que les prévisions de la Marine Saoudienne.

Météo (suite): Auparavant j'avais demandé les prévisions au directeur du chantier... Le pauvre s'est perdu dans les réservations d'hôtels en Egypte et en Israël, mais a été totalement incapable de me sortir quelque chose pour Jeddah. J'avais la faiblesse de penser qu'il consultait régulièrement la météo.

Lorsque le navire flotte, il est d'usage de mesurer précisément s'est tirant d'eau, avant/midship/arrière et bâbord/tribord. L'opération s'effectue à l'aide d'une petite embarcation avec un hors bord. A notre demande, le chantier nous met à l'eau un vieux semi-rigide équipé d'un Evinrude 30Cv, avec à son bord les deux plongeurs habitués à contrôler le positionnement des bateaux sur leurs tins lors de l'échouage. Embarquent sur le rafiot, le Commandant en charge du projet, un architete naval de Toulon, et moi. Plongeur ne veut pas dire pilote de hors bord, le pauvre Sri Lankais qui tient la manette est incapable de nous maintenir en position pour relever les mesures. D'abord on rigole, et puis après on se dit qu'on ferait mieux nous même, et là à ma surprise, le Commandant prend la situation en main, pousse le plongeur et prend les gaz. La suite s'est bien passée, et en rentrant le commandant nous a confié qu'il avait eu autrefois un bateau comme celui-là pour aller à la pêche.

Evidemment le bateau prenait copieusement l'eau, et nous avons écopé à l'aide d'un casque qu'on nous a envoyé du quai. J'attends les photos...

La"MAKKAH" flotte, enfin!

Elle a retrouvé son élément naturel ce vendredi 17 vers 10h05, après près de trois ans d'échouage. La manoeuvre s'est parfaitement déroulée, par un temps totalement calme, comme je n'en avais encore jamais vu depuis mon arrivée en Août. Faut-il y voir une main de Dieu ou une simple bonne interprétation des prévisions météo.
Pourtant jusqu'au dernier soir, les Saoudiens ont cherché tous les prétextes possibles pour retarder l'évènement. Je ne les comprendrai jamais je crois, mais j'avoue ne pas faire beaucoup d'effort.
Le plus spectaculaire est fait, reste le plus difficile: la remettre en route. Et lorsqu'on voit l'incompétence de l'équipage, on s'inquiète pour l'avenir.
En fin de journée nous avons ressorti le bateau de l'eau, histoire de passer un bon week-end. Demain samedi on remet ça, mais cette fois pour plus longtemps.

vendredi 11 janvier 2008

Histoire d'eau

J'ai vu dans l'avion un très beau et très émouvant reportage de Jean-Arthus Bertrand sur le gaspillage de l'eau sur notre planète et en particulier, sur ses effets désastreux sur la mer d'ARAL, la mer Morte et un lac africain dont j'ai oublié le nom.
Ce que par contre je n'ai pas bien compris, c'est comment je pourrais remonter le niveau de ces mers intérieures en fermant le robinet pendant que je me lave les dents, dans notre belle Bretagne humide.
Si quelqu'un pouvait m'éclairer...

Mes vacances à Jeddah (4eme saison)

Me voilà reparti, plein de bonnes résolutions, et surtout celle de ne pas m'éterniser ici.
A mon arrivée hier, j'ai été surpris par une bonne grosse pluis d'orage, comme il en tombe au mieux une fois tous les 2 ans.
Personne ne me croira lorsque j'annoncerai un report de la mise à l'eau à cause de la pluie... A Brest passe encore, mais ici? Pourtant cette idée n'est pas totalement à exclure, et le ciel toujours chargé aujourd'hui pourrait bien nous réserver encore quelques gouttes.

Mais si la mise à l'eau est la principale préoccupation des jours actuels, mes pensées à moi sont ailleur, et je commence déjà à parler de l'organisation du chantier après mon départ. Je distile des petites remarques sur le contenu de la mission dans les mois à venir, et j'espère pouvoir en discuter franchement bientôt afin d'y voir clair avant la fin du mois de Janvier.

lundi 7 janvier 2008

Bonne ANNEE 2008

Je souhaite à tous mes lecteurs, assidus ou occasionnels, une très bonne Année 2008. Que cette année soit celle de la réalisation de vos rêves les plus fous !!! Il en faut et vous en avez, alors n'hésitez plus.